Face à l’essor d’une violence juvénile de plus en plus brutale, experts et magistrats alertent : isolement, réseaux sociaux, crise familiale et manque de prise en charge psychiatrique forment un cocktail explosif.

Dans une époque marquée par la radicalisation des discours et l’essor d’une militance souvent dévoyée, l’engagement associatif est détourné par les réseaux sociaux et les idéologies, au détriment de l’universalisme des droits humains.

Elisabeth Borne souhaite diffuser la série Netflix “Adolescence” dans les écoles pour lutter contre la masculinité toxique. Ce concept, utilisé pour définir la crise de la masculinité en Occident, a tendance à stigmatiser les jeunes hommes en souffrance psychologique et ne permet pas d’apporter de réelles solutions.

Alors que les difficultés des familles monoparentales dans l’éducation de leurs enfants ont notamment été pointées par Emmanuel Macron suite aux violences commises par des mineurs, une vaste étude américaine réalisée par des universitaires sur 5 millions d’enfants jette une lumière crue sur l’impact du divorce.

Auditionné par l’Assemblée sur TikTok, Gilles Babinet a affirmé que les réseaux sociaux ne sont plus compatibles avec la démocratie. Pour Thibault Mercier et Fabrice Epelboin, il s'agit d’un virage inquiétant : au nom de la sécurité ou de la lutte contre la haine, les élites politiques et institutionnelles européennes semblent désormais prêtes à restreindre la liberté d’expression, jusqu’à en inverser le sens. Loin d’être une dérive isolée, cette tendance trahit, selon eux, un malaise plus profond : la peur du peuple, de ses mots, de sa colère, de son imperfection.

Un effondrement silencieux s'installe au cœur des société éclairées, nourri par la lâcheté des élites et l'emprise d'une nouvelle morale. Le réel, trop complexe, trop humain, devient l'ennemi. Cette négation du réel est le terreau sur lequel prospèrent les idéologies totalitaires. Charles Rojzman publie « Les masques tombent Illusions collectives, vérités interdites… Le réel, arme secrète de la démocratie » chez FYP Editions.

La polémique enfle autour du boxeur algérien Imane Khelif, sacré champion olympique à Paris en 2024 dans la catégorie féminine. Un an après une victoire controversée contre l’Italienne Angela Carini, des documents médicaux divulgués confirment que Khelif est porteur d’un caryotype masculin (XY). Une révélation explosive qui relance le débat sur la place du sexe biologique dans le sport de haut niveau, l’aveuglement des instances internationales, et les risques encourus par les athlètes féminines face à une idéologie devenue, pour certains, plus importante que la sécurité ou l’équité.

Depuis l’entrée en vigueur de la loi SREN, les géants du porno en ligne ont coupé leur accès aux internautes français, faute de solution technique viable pour vérifier l’âge sans violer la vie privée. Résultat : un exode massif vers les VPN, une explosion des risques d’accès à des contenus non régulés, et une interrogation plus large sur la stratégie de contrôle numérique de l’État. À vouloir protéger les mineurs, ne risque-t-on pas d’ouvrir la boîte de Pandore ?

Derrière l’exercice légal du droit de préemption par certaines mairies, se profile une pratique de plus en plus critiquée, notamment dans les villes dirigées par la gauche. À Rennes, la municipalité a proposé d’acquérir un bien immobilier pour moins de la moitié de son prix de vente initial, relançant le débat sur les abus de ce levier juridique. Au-delà du simple blocage des transactions, ces interventions pèsent lourdement sur le marché du logement, participent à l’éviction des classes moyennes et contribuent à creuser les déséquilibres sociaux et sécuritaires dans les centres urbains.

Les lois anglaises sur le blasphème ont été officiellement abolies il y a près de vingt ans. Mais les défenseurs de la liberté d'expression avertissent qu'elles sont revenues, sauf de nom, après qu'un homme qui a mis le feu à un exemplaire du Coran devant le consulat turc de Londres a été condamné lundi pour trouble à l'ordre public aggravé par des considérations raciales.

Olivier Faure (PS) puis Thomas Portes (LFI) ont dénoncé "le racisme d'atmosphère" qu'installeraient Bruno Retailleau ou encore "ses amis d'extrême-droite de l'empire Bolloré". Le tout en attribuant à ce "racisme d'atmosphère" une responsabilité directe dans plusieurs terribles assassinats, notamment celui d'Hichem Miraoui dans le Var.

Lorsqu’on les interroge sur l’impact de la politique menée par Emmanuel Macron depuis 2017, 73 % des habitants des territoires ruraux et 72 % des habitants des banlieues s’estiment perdants, selon un récent sondage Ifop.

Le 28 mai dernier, la cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé la reprise des travaux du chantier de l’A69, interrompus depuis le mois de février dernier.

Agressions, dégradations, pillages, incendies ... Après la victoire du Paris Saint-Germain en ligue des champions, les forces de l'ordre ont procédé à plus de 500 interpellations dans les rues de la capitale. Pour en parler, Eric Delbecque.

Plusieurs lecteurs d’Atlantico nous ont alertés quant aux tarifs « prohibitifs » pratiqués par Belib, le système de bornes de recharge électrique à Paris. Certaines factures excèdent les 50 € pour une recharge permettant un gain d’autonomie d’à peine quelques dizaines de kilomètres. Nous faisons le point avec le Prof. Damien Ernst, spécialiste des questions énergétiques.

De plus en plus répandu, le ghosting contamine désormais le monde du travail. Recruteurs ignorés par des candidats, jeunes diplômés laissés sans nouvelles après plusieurs entretiens : cette pratique, facilitée par les outils numériques, reflète un climat d’évitement croissant. Mais derrière cette rupture de communication, c’est toute une crise de confiance qui se dessine. Processus de recrutement déshumanisés, relations professionnelles précaires, fatigue psychologique : le ghosting est-il le symptôme d’un malaise plus profond dans le monde du travail contemporain ?

Le Royaume-Uni est-il devenu une nation sans récit commun ? Alors que Keir Starmer évoque une « île d’étrangers », de nombreux Britanniques confient déjà se sentir étrangers chez eux. En cause : l’effet conjugué de la migration de masse, du multiculturalisme institutionnalisé et de la dévalorisation de l’identité nationale. Privée d’un récit fédérateur, la société britannique peine à définir ce que signifie encore « être britannique », au point de sombrer dans un profond malaise identitaire.

L'auteur de The Handmaid's Tale incarne la manipulation du langage par l'élite pour diaboliser ses opposants idéologiques en mentant sur ce qui se passe réellement.

Un sondage YouGov révèle que près d’un Allemand sur trois quitterait définitivement son pays si rien ne l’en empêchait. En cause : un ras-le-bol généralisé lié à l’immigration, au coût de la vie, et à un sentiment d’abandon politique. Tandis que l’Allemagne promeut l’accueil de migrants pour compenser le vieillissement démographique, ses propres citoyens désertent, au profit, notamment, de la Suisse, perçue comme une Allemagne disparue.

Entre quête de sens, santé mentale et remise en question des modèles établis, la génération Z bouscule notre rapport au travail. Si certains y voient une fragilité ou un désengagement, d’autres y lisent une forme d’adaptation lucide à un monde instable et à un marché professionnel en mutation. Préparés autrement, formés différemment, les jeunes diplômés ne fuient pas le travail, au contraire ils en redéfinissent les contours. Un défi pour les entreprises, les institutions et les modèles pédagogiques appelés à les comprendre plutôt qu’à les juger.