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Islam. (Image d'illustration)Religion
TabouApostasie, le grand tabou : mais pourquoi cette indifférence à l'égard de la redoutable pression qui s'exerce sur les musulmans qui renoncent à leur foi ?

Mathilde Panot a soulevé la question de la capacité de consentement d’un enfant baptisé, comparant ce débat aux propositions d’interdire le port du voile pour les petites filles : si la très grande majorité des enfants chrétiennement baptisés ne sont pas tenus de pratiquer à l’âge adulte, qu’en est-il des musulmans qui renient leur foi ? Dans un témoignage rare, l’ex-musulman français Majid Oukacha décrit la peur quotidienne du « doute outing » : rejet familial, pressions communautaires, menaces, voire violences physiques, qui poussent la plupart des apostats à dissimuler leur renoncement. Face à l’absence de protection politique et au tabou médiatique entourant l’apostasie, comment soutenir ces anciens croyants, en France et au sein des pays où quitter l’islam reste un crime ?

avec Majid Oukacha
Des étudiants participent à une manifestation pro-palestinienne dans la cour de l'Institut d'études politiques (Sciences Po) à Lyon, le 30 avril 2024. (Image d'illustration)Religion
InvasionLes invasions barbares de notre temps

À Sciences Po comme ailleurs en Europe, un climat d’intimidation idéologique semble s’installer, selon l’auteur. Dans une tribune publiée par The European Conservative, l’essayiste dénonce l’influence croissante des Frères musulmans, le recul de la liberté d’expression face à la peur de l’islamisme, et une Europe qui, à ses yeux, avance à reculons. Entre censure, communautarisme et paralysie politique, le parallèle avec la chute de Rome se veut aussi provocateur qu’inquiétant.

avec Rod Dreher
Un musulman en train de lire le Coran.Religion
"Sortir de l'islamisme"Razika Adnani : « Voilà pourquoi la distinction faite entre islam et islamisme s’inscrit en réalité parfaitement dans l’objectif du discours des islamistes »

Pour faire face à l’islamisme, il faut le connaître, le diagnostiquer, et c’est ce que l’école française, qui s’est répandue dans le monde anglo-saxon, n’a pas su faire en coupant l’islamisme de ses origines théologiques et historiques. Razika Adnani, philosophe, spécialiste de l'islam, du monde arabe et du Maghreb, vient de publier « Sortir de l’islamisme » aux éditions ‎ Erick Bonnier.

avec Razika Adnani

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Le patriarche œcuménique grec orthodoxe Bartholomée Ier de Constantinople (au centre-droit) préside la messe de l’Épiphanie à l’église patriarcale Saint-Georges, lors des célébrations de l’Épiphanie à Istanbul, le 6 janvier 2025.Religion
RELIGIONCe patriarche qui résiste à l’instrumentalisation de la religion orthodoxe par la Russie et la Turquie

Alors que la succession du patriarche de Constantinople approche, des nationalistes turcs réclament la révocation de la citoyenneté turque de l’archevêque Elpidophoros, candidat pressenti et modéré. Au-delà d’une querelle sémantique entre « Constantinople » et « Istanbul », c’est un affrontement stratégique qui se joue entre visions concurrentes du pouvoir religieux, impliquant la Russie, la Turquie et les équilibres précaires du monde orthodoxe.

avec Katie Kelaidis
L'Eglise.Religion
PAPE U.SPape venu des États-Unis ou non, les défis très spécifiques auxquels font face les catholiques américains demeurent

Peu après 18 heures à Rome, l’image tant attendue est apparue au-dessus de la chapelle Sixtine : de la fumée blanche. En l’espace d’un jour et demi, les plus de 130 membres du Collège des cardinaux ont désigné celui qui conduira les 1,4 milliard de catholiques dans le monde. Le 8 mai 2025, ils ont élu le cardinal Robert Prevost, qui a choisi le nom de Léon XIV — devenant ainsi le premier pape originaire des États-Unis. The Conversation U.S. a interrogé Maureen Day, chercheuse à l’Université de Californie du Sud (USC) et autrice de plusieurs ouvrages sur l’Église contemporaine, pour décrypter ce que représente aujourd’hui le catholicisme aux États-Unis, à ce moment crucial.

avec Maureen K. Day
Le nouveau pape élu, Léon XIV, Robert Prevost (à gauche), fait un geste depuis le balcon central principal de la basilique Saint-Pierre, au Vatican, le 8 mai 2025, lors de sa première apparition après la fin du conclave des cardinaux.
Robert Francis Prevost a été élu jeudi, devenant ainsi le premier pape originaire des États-Unis, a annoncé le Vatican.
Modéré, proche du pape François et ancien missionnaire pendant plusieurs années au Pérou, il devient le 267e pontife de l’Église catholique, prenant le nom pontifical de Léon XIV.Religion
POLITIQUE, SI POLITIQUEÉlection de Léon XIV : l’Eglise a un message… (et il est plus subtil qu’il n’y paraît)

Américain, Augustinien, social : quel message a voulu envoyer l’Eglise en élisant Robert Francis Prevost ? Léon XIV sera-t-il un pape de compromis, de continuité ou de rupture ? Comment se situera-t-il vis-à-vis des Etats-Unis et de l’administration Trump, envers laquelle il a pu avoir des mots durs ? Pour en parler, Gérard Leclerc.

avec Gérard Leclerc
Le nouveau pape élu, Léon XIV, Robert Prevost (à gauche), fait un geste alors qu'il apparaît pour la première fois au balcon central principal de la basilique Saint-Pierre, au Vatican, le 8 mai 2025, après la fin du conclave des cardinaux.
Robert Francis Prevost a été élu jeudi, a annoncé le Vatican, devenant ainsi le premier pape originaire des États-Unis.
Modéré, proche du pape François et ancien missionnaire pendant de nombreuses années au Pérou, il devient le 267e pontife de l'Église catholique, prenant le nom pontifical de Léon XIV.Religion
HÉRITAGEDerrière son « Le mal ne gagnera pas », la triple filiation qui devrait façonner le pontificat de Léon XIV

Élu le 8 mai 2025, Robert Prévost, sous le nom de Léon XIV, devient le premier pape nord-américain de l’Histoire. Dans ses premiers mots, il a marqué les esprits par une tonalité résolument unificatrice ainsi qu’une formule forte : "Le mal ne l’emportera pas". Qui est ce nouveau pape ? Que dit son choix de nom, son profil spirituel et son orientation pastorale ? L’abbé Clément Barré décrypte les filiations multiples du nouveau souverain pontife, ses enjeux liturgiques, sociaux et géopolitiques, et esquisse les lignes de force d’un pontificat qui pourrait bien conjuguer continuité et stabilisation.

avec Clément Barré
Cette photo prise et diffusée le 7 mai 2025 par Vatican Media montre le nouveau pape élu, Léon XIV, Robert Prevost, s’adressant pour la première fois à la foule depuis la loggia centrale de la basilique Saint-Pierre, après la clôture du conclave par les cardinaux, au Vatican.Religion
NOUVEAU PAPELéon XIV, premier pape nord-américain de l'Histoire

Élu le 8 mai 2025, en écho à une date lourde de symboles historiques, le cardinal américain Robert Francis Prevost devient le 267e pape sous le nom de Léon XIV. Religieux augustinien, homme de terrain et de gouvernement, il s’inscrit dans une triple filiation : saint Léon le Grand, Léon XIII — père de la doctrine sociale de l’Église — et le pape François, dont il prolonge l’élan réformateur dans un style plus discret. Premier pontife nord-américain, Léon XIV incarne un choix de continuité dans le changement, refusant les replis identitaires comme l’agitation politique. À peine élu, il lance à la foule rassemblée place Saint-Pierre : « Le mal ne l’emportera pas », posant d’emblée la paix, l’unité et l’espérance comme boussoles d’un pontificat naissant.

avec Michel Cool
Les cardinaux entrant dans la chapelle Sixtine avant le début du conclave au Vatican.Religion
AL DENTESuspense au Vatican : ce portrait robot du Pape « idéal » qui pourrait inspirer le conclave

À la veille du conclave qui désignera le successeur du pape François, les enjeux sont multiples : fractures internes, héritage controversé, pressions extérieures et quête d’un nouvel équilibre pour l’Église. Entre diplomatie, pastorale et réforme, plusieurs profils émergent mais c’est peut-être un compromis, discret mais décisif, qui façonnera l’avenir du catholicisme.

avec Gaetano Masciullo