Les diagnostics de cette violence, qui a envahi jusqu’aux cours d’école, s’ajoutent aux nombreuses recommandations qui fusent de partout. Face à l’émotion, tout le monde a un avis, mais personne n’ose mettre en cause le risque du déclin et de la non-croissance. Parce que, qu'on le veuille ou non, la déprime sociale se nourrit de l’endettement extérieur.

Dans une interview en marge du sommet des Nations-Unies, le président de la République a exprimé son mécontentement de voir sa politique « environnementale » détricotée par le Parlement.

Les marchés obligataires mondiaux vacillent. Pour la première fois depuis une génération, les États peinent à écouler leur dette à long terme. L’indigestion des investisseurs, l’essoufflement du modèle post-Covid, l’inflation persistante, et le retrait des banques centrales bouleversent les repères. Alors que l’endettement public atteint des sommets, une transition s’amorce : simple correction passagère ou basculement durable vers un nouvel ordre économique fondé sur la rareté, la défiance et l’imprévisibilité monétaire ?

Allègement fiscal ou subvention déguisée ? Derrière les centaines de milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises se cache une mécanique bien plus opaque qu’il n’y paraît. Quand l’État finance des entreprises dont il est actionnaire, peut-on encore parler de soutien économique ou s’agit-il d’un recyclage comptable ? Dans cet entretien, l’économiste Alexandre Delaigue démonte les raccourcis trop faciles et interroge la lisibilité d’un système devenu circulaire, où la main gauche de l’État ignore ce que fait la main droite. Au cœur du débat : l’efficacité réelle de ces dispositifs, leur cohérence politique, et la difficulté à définir ce qu’est une « aide » quand l’État reprend ce qu’il donne.

En France, comme globalement dans le reste de la zone euro, l’inflation semble reculer assez fortement. En réalité, ce à quoi nous avons assisté n’était pas stricto sensu de l’inflation : la hausse des prix était principalement liée à des chocs d’offre à la fois exogènes et temporaires.

Jetons numériques, spéculation et mirages financiers : bienvenue dans l’univers mouvant des tokens. Du simple ticket d’accès à un service numérique au produit financier régulé, les tokens incarnent la diversité – et parfois la dérive – des usages sur la blockchain. Entre innovations réelles, bulles spéculatives et influence des célébrités, ces actifs attirent autant qu’ils piègent. À l’heure où la frontière entre finance, technologie et buzz viral devient floue, les petits investisseurs sont les premiers exposés.

Alors que l’exécutif tente de maintenir le cap dans un paysage parlementaire fragmenté, plusieurs élus Les Républicains dénoncent une “coalitation” bancale entre leur groupe et Renaissance. Accusé d’ingérence sur les arbitrages budgétaires, Emmanuel Macron est soupçonné de refuser de lâcher les rênes, en dépit de l’équilibre institutionnel actuel. Faute de majorité absolue et en l’absence de ligne claire à Matignon, le chef de l’État multiplie les interventions, brouillant la frontière entre ses prérogatives et celles du gouvernement, au risque de fragiliser davantage le fonctionnement de la Ve République.

Les autorités américaines envisageraient de réduire les exigences de fonds propres des banques, dévoile le Financial Times. La mesure avait été instaurée en 2014, après de vastes réformes consécutives à la crise financière de 2008-2009.

Dans un documentaire diffusé sur France 5, la désindustrialisation de la France est imputée à la mondialisation, au néolibéralisme ou encore à l’avidité financière. Mais ce récit occulte, selon Don Diego de la Vega, des causes bien plus structurelles : rôle de la monnaie, inaction de l’État, responsabilité de la BCE et dérive réglementaire. Une critique sévère d’un récit médiatique trop simplifié et politiquement orienté.

Les différences de résultats entre les start-ups européennes et américaines soulèvent de nombreuses questions. Un élément clé tue les start-ups européennes et les empêche de se développer.

Donald Trump a fait de nouveau trembler l'économie mondiale vendredi en menaçant l'Union européenne et Apple de nouveaux droits de douane au mois de juin.

Le constructeur automobile chinois BYD a vendu, pour la première fois, plus de véhicules électriques en Europe que Tesla. BYD a immatriculé 7.231 nouveaux véhicules électriques en avril.

Afin de lutter contre le trafic de drogue, Gérald Darmanin a proposé de supprimer l’argent liquide.

Cela ressemble à une menace en forme de mise en garde très officielle concernant le projet de modèle économique préparé pour 2026. Cela rappelle un peu ce qui s’était passé en Grèce en 2008, humiliée d’être ainsi au bord de la faillite.

Friedrich Merz propose une série de mesures visant à remettre les Allemands au travail. Le chancelier chrétien-démocrate souhaite l’exemption d’impôts sur les heures supplémentaires et sur les heures travaillées par les retraités actifs.

Les résultats de « Choose France » ne sont pas nuls, notamment dans la course à l’intelligence artificielle, mais si Emmanuel Macron s’imagine qu’il va redresser le pays avec des algorithmes et des data centers, il se trompe une fois de plus. Les banques, les agences de notation, et même Bruxelles s’impatientent. 

La Cour des comptes a de nouveau épinglé les comptes de la branche famille de la Sécurité sociale, vendredi 16 mai. Pas moins de 6,3 milliards d'euros de versements indus, mais aussi de prestations non versées, ont été constatés à la fin de 2024.

Les banques sont soumises à d’importantes et contraignantes règles prudentielles destinées à les protéger des faillites, et avec elles le système économique tout entier. Néanmoins, ces règles protectrices peuvent aussi s’avérer difficiles à suivre. Les Etats-Unis envisagent donc de les réduire. Est-ce une bonne idée ? Pour en parler Christian Saint-Etienne et Karl Eychenne.

Donald Trump a annoncé qu'il fixerait des tarifs douaniers à plusieurs de ses partenaires commerciaux dans les deux ou trois prochaines semaines face aux difficultés pour son administration de négocier simultanément avec tous les pays concernés.

L’étude EY, combinée aux études de la Banque de France, décrit une France encore résiliente et attractive, mais de moins en moins désirable, pour une raison très simple : la France reste le champion du monde de la fiscalité et de la complexité administrative.