Les chiffres sont têtus. Les cadres en France vont encore passer une année record sur les salaires et les emplois. Ils représentent près de 25 % de la population active, soit plus de 6 millions. Alors pourquoi et comment ?
il y a 10 heuresLe Réseau Atlantico
Best-Of du 16 au 22 novembre
Jean-Marc Sylvestre a été en charge de l'information économique sur TF1 et LCI jusqu'en 2010 puis sur i>TÉLÉ.
Aujourd'hui éditorialiste sur Atlantico.fr, il présente également une émission sur la chaîne BFM Business.
Les chiffres sont têtus. Les cadres en France vont encore passer une année record sur les salaires et les emplois. Ils représentent près de 25 % de la population active, soit plus de 6 millions. Alors pourquoi et comment ?
« Irresponsabilité, mensonge, trahison... », la mission d’enquête lancée par le Sénat pour essayer de faire la lumière sur la dégradation des comptes publics accable Bruno Le Maire, Élisabeth Borne et Gabriel Attal... oui, mais épargne le vrai responsable... Bizarre, non ?
Depuis le mois de juin, la moitié des entreprises étrangères en France ont révisé à la baisse leurs plans d’investissement. Beaucoup annulent leurs projets, mais le plus inquiétant, c’est la compétitivité des produits et des services qui risquent de se dégrader encore.
David Lisnard, qui, depuis des mois, défend des réformes libérales, se retrouve confronté aujourd'hui à des maires menacés par Michel Barnier d'être privés de ressources financières. La journée de David Lisnard ne sera pas facile à vivre aujourd’hui.
Arrêtons de nous mentir, l’agriculture française ne sera pas gênée par les accords du Mercosur. En revanche, ce qui la gêne, ce sont ses pertes de compétitivité liées au coût du travail et aux surrèglementations bureaucratiques.
Trop d’impôts d’un côté, trop de dépenses publiques sociales de l’autre, la Commission de Bruxelles, qui a déjà mis la France sous surveillance, considère qu’elle ne réussira pas à présenter le budget de rééquilibrage qui lui avait été présenté par Michel Barnier.
La flambée des indices boursiers ne faiblit pas. L'après-Trump fait la fortune des acteurs des marchés financiers. Les bonus et les retraites par capitalisation grossissent chaque jour et la vraie question que se posent les professionnels est de savoir maintenant combien de temps ça va durer.
Entre la vague des plans sociaux chez Auchan, Michelin, BASF, et la tempête fiscale que prépare le Parlement, il y a un lien évident. Entre les 150 000 chômeurs de plus et la fermeture d'usines, il y a une relation étroite avec l’alourdissement des impôts.
Michel Barnier voulait prouver qu’en réduisant les dépenses publiques, il protège mieux l’activité qu’en augmentant les impôts. C’est raté, la classe politique est tombée dans le délire fiscal parce que l’opinion s’oppose aux réductions de dépenses publiques.
Si les principaux moteurs de l’économie française craignent l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, c’est parce qu’au même moment, ils vont devoir assumer une conjonction d’événements qu’ils ne maîtrisent pas et qui sont liés aux incertitudes politiques.
Les boursiers américains attendaient Trump avec beaucoup d’optimisme, d’où l’euphorie des indices… Maintenant qu’il est arrivé, les plus malins d’entre eux vont se retirer, car l’application de son programme risque de les décevoir. Pour les mêmes raisons, les investisseurs européens, eux, ont peut-être été trop pessimistes.
L’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche va bousculer la classe politique française qui ne semble pas avoir compris les raisons profondes du vote des Américains. Trump offre pourtant aux Européens une opportunité de réagir et de rebondir pour éviter l’asphyxie.
Dans deux semaines, le Black Friday ouvrira un moment de soldes exceptionnelles a trois semaines de Noël. Mais cette année, si le grand commerce s’y prépare, les Français ne sont guère enthousiastes. Ils ne croient plus aux baisses de prix, mais à l’épargne. Ils misent surtout sur le e-commerce.
Pour tous les amateurs de cryptomonnaies, la victoire de Donald Trump ne pourrait que doper le cours de tous les bitcoins et autres cryptos. Mais ils risquent de déchanter assez rapidement parce que Donald Trump va forcément se heurter au mur des réalités monétaires et notamment au dollar.
Les hommes d’affaires sont restés prudents et discrets (sauf Elon Musk), mais les marchés, eux, parlent... Aux États-Unis, le Dow Jones et surtout le dollar anticipent le retour de Donald Trump... d’où la hausse qui parait surprenante aux observateurs étrangers car les marchés étrangers eux (Amérique du Sud, Asiatiques et Européens) s’inquiètent fortement.
Pour les DRH, les jeunes de la génération Z sont de plus en plus compliqués à gérer dans l’entreprise. Ils sont versatiles et allergiques à la hiérarchie. Ils paraissent surtout imprévisibles avec des ambitions difficiles à satisfaire.
Les candidats à la présidentielle américaine donnent très peu de place à la situation économique. Il faut dire que l'économie des États-Unis présente des contradictions profondes. Les chiffres de la macroéconomie et de la bourse sont bons, mais le ressenti de la majorité des Américains est très mauvais.
Comme l’ensemble du corps électoral, les milieux d’affaires sont très indécis et partagés… Ils pensent néanmoins que Donald Trump pourrait l’emporter, mais la majorité d’entre eux ne le souhaitent pas.
En 2025, plus de la moitié des salariés sont prêts à changer d’entreprise… pour un meilleur salaire, mais pas seulement. la grande majorité des salariés place le montant du salaire au premier rang des critères de choix d’une entreprise. Pour 81 % des salariés, l’argent reste le critère numéro un pour recruter ou fidéliser le personnel.
Si la crise rend intelligent, les pays européens vont finir par se redresser et reconnaître les erreurs collectives commises depuis 25 ans. Les gouvernements européens ne sont pas tous coupables de laxisme, mais tous les peuples sont responsables d’avoir choisi la jouissance consommatrice à la puissance que donne la création de richesse.