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"Macron voulait être un révolutionnaire et un monarque, un capitaliste et un socialiste, un restaurateur de la France et une figure européenne de premier plan".Politique
AnalyseMartin Gurri : « Débordés par des clashs de valeurs irréconciliables, Emmanuel Macron et les élites progressistes françaises préfèrent disqualifier leurs opposants que gouverner »

Ancien analyste de la CIA et auteur du livre The Revolt of the Public, Martin Gurri explore depuis de nombreuses années l’impact d’Internet sur le pouvoir politique. Il revient sur les polémiques suscitées par la loi Duplomb et sur la montée de la confusion intellectuelle qui frappe la France.

avec Martin Gurri
Bruno Retailleau, Emmanuel Macron et des ministres du gouvernement sur le site du ministère de l'Intérieur lors d'une visite officielle.Politique
Bras de fer Retailleau vs Macron : ce qui se joue dans une guerre beaucoup plus politique qu’il n’y paraît

L’affrontement entre Bruno Retailleau et Emmanuel Macron dépasse largement les querelles personnelles. Derrière les tensions apparentes, deux visions politiques s’opposent : d’un côté, un progressisme macronien en perte de souffle ; de l’autre, un conservatisme structuré, incarné par un ministre de l’Intérieur qui entend peser dans la recomposition à venir. Ce bras de fer esquisse les contours d’un après-Macron, où le clivage gauche-droite pourrait bien retrouver toute sa vigueur.

avec Christophe BoutinetLuc Gras
Bruno Retailleau et des membres du gouvernement Bayrou lors d'une conférence de presse.Politique
Malaise au sein de la majoritéBruno Retailleau sous le feu des critiques au sein de la majorité présidentielle après avoir décrété la fin du macronisme et estimé qu’il « alimente l'impuissance »

Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a accordé un entretien à la rédaction de Valeurs Actuelles. Dans cette interview, il a notamment déclaré que le macronisme n'est « ni un mouvement politique, ni une idéologie » et qu’il « alimente l'impuissance ».

Un membre de la Confédération paysanne tient une pancarte sur laquelle est inscrit « La loi Duplomb nous donne le bourdon», alors que le ministre français de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire visite une exploitation à Saint-Michel, dans le sud-ouest de la France, le 5 juin 2025.Politique
Pétition anti loi Duplomb La grande peur du progrès technique : radioscopie d’une panique morale…

À l’heure où la loi Duplomb ravive les tensions autour de l’usage des pesticides, plus d’un million de citoyens ont signé une pétition contre les néonicotinoïdes, malgré leur validation par la quasi-totalité des agences sanitaires européennes. Faut-il y voir un rejet rationnel fondé sur le principe de précaution ou un symptôme plus profond d’une société en proie à une « panique morale » face au progrès technique ?

avec Raul Magni BertonetBertrand Vergely
Des manifestants brandissent des pancartes contre l'extrême droite lors d'une manifestation « pour les libertés » et « contre les idées d'extrême droite » à l'appel d'un syndicat français à Béziers, dans le sud de la France.Politique
Piège des indignations permanentesQuand la gauche française asphyxie notre démocratie

Une certaine partie de la gauche française utilise une stratégie d’intimidation morale pour réduire au silence ceux qui contestent ses dogmes. Immigration, sécurité, fiscalité, méritocratie… chaque débat est étouffé sous l’anathème. Cette mécanique, qui marginalise les voix dissidentes en les accusant de racisme ou de fascisme, mine le pluralisme politique et nourrit une colère sociale de plus en plus explosive.

avec Alain d'IribarneetFrédéric MagellanetYves MamouetLucien Rabouille
Najat Vallaud-Belkacem a été nommée à la Cour des comptes.Politique
Postes stratégiquesDe quel mal français la nomination de Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes est-elle le symptôme ?

La récente nomination de Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes, sans concours ni expérience spécifique en audit public, interroge sur une spécificité française : la désignation d’anciens responsables politiques à des postes clés dans de prestigieuses institutions de la République. Cette nomination n’est-elle pas le symptôme plus profond d’un mal structurel bien français ?

avec Jérôme BesnardetPaul Boudet