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Bruno Retailleau et Laurent WauquiezPolitique
Combat des chefsRetailleau / Wauquiez : vers une nouvelle guerre des droites ?

Alors que Bruno Retailleau semblait avoir emporté pour de bon le parti des Républicains en mai dernier, son rival malheureux, Laurent Wauquiez, fait entendre ses derniers jours sa petite musique en annonçant qu'il ne censurerait pas d'office un gouvernement socialiste. Une manière de marquer sa liberté avec en ligne de mire la présidentielle 2027 ? Décryptage.

avec Natalie SchuketWandrille De Guerpel
Emmanuel Macron. (Image d'illustration)Politique
Faiblesse politiqueEmmanuel Macron au plus bas : une cote de confiance historiquement faible pour un président de la république

La rentrée politique s’annonce particulièrement difficile pour Emmanuel Macron. Selon le dernier baromètre Figaro Magazine, sa cote de confiance chute de six points pour atteindre 15 %, son niveau le plus bas depuis son élection en 2017, dépassant même la crise des gilets jaunes. François Bayrou n’est pas mieux loti : seulement 14 % des Français lui accordent leur confiance, un score historiquement faible depuis sa nomination à Matignon.

Bruno Retailleau et des membres du gouvernement Bayrou lors d'une conférence de presse.Politique
Soutien minimal« Plus François Bayrou parle, plus il nous agace » : Les ministres du gouvernement en colère depuis l'annonce du vote de confiance

À l’approche du vote de confiance du 8 septembre, le climat s’alourdit au sein de l’exécutif. Les ministres de François Bayrou, loin de serrer les rangs, expriment une colère croissante face à un Premier ministre jugé imprévisible et désinvolte. Entre incompréhension et amertume, le Conseil des ministres de ce mercredi pourrait bien être le dernier du gouvernement Bayrou.

La président de région Île de France, Valérie Pécresse, au congrès d'investiture de Bruno Retailleau à la tête des LR, le 28 juillet 2025 (Photo by Thomas SAMSON / AFP)Politique
Pavé dans la mareValérie Pécresse, pessimiste sur le vote de confiance, se dit favorable à une présidentielle anticipée plutôt qu’à une dissolution

Alors que le gouvernement Bayrou joue sa survie à l’Assemblée nationale le 8 septembre, Valérie Pécresse, présidente LR de la région Île-de-France, ouvre une autre voie que celle de la dissolution : un retour anticipé aux urnes. Invitée de BFMTV, elle appelle à une élection présidentielle anticipée si aucun accord politique ne permet de sauver l’exécutif.

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Concessions pour l'avenirVote de confiance : Yaël Braun-Pivet prend ses distances avec François Bayrou, et appelle à abandonner la suppression des deux jours fériés

À une semaine du vote de confiance décisif à l’Assemblée nationale, alors que l'échec de François Bayrou semble inéluctable devant le peu de soutien de l'opinion et le rejet des oppositions, la présidente Yaël Braun-Pivet plaide pour plus de concertation et une réorientation des priorités budgétaires.

Le slogan du mouvement du 10 septembre, "Bloquons tout" inscrit sur un quais de la Garonne à Bordeaux en août 2025 (Photo de Christophe ARCHAMBAULT / AFP)Politique
La rue et les réseaux« Bloquons tout » : Le 10 septembre réunira aussi des militants d'extrême gauche prêts à "tout péter"

Né sur les messageries cryptées et amplifié par les réseaux sociaux, le mouvement « Bloquons Tout » appelle à paralyser le pays le 10 septembre, en réaction au plan d’économies présenté par François Bayrou. Derrière un slogan simple, une nébuleuse de collectifs s’organise, portée par des milliers de jeunes militants et largement ancrée à gauche. Entre revendications multiples, radicalité assumée et exclusions internes, le mouvement cherche encore sa forme.

François Bayrou lors de l'émission du 31 août 2025.Politique
IsolementBayrou face aux critiques : un entretien jugé « catastrophique » par les oppositions

Le Premier ministre François Bayrou a défendu dimanche soir sa stratégie budgétaire lors d’une longue interview télévisée diffusée sur plusieurs chaînes d’information. S’il a affiché sa détermination et une certaine ouverture au dialogue, ses explications ont déclenché un concert de critiques dans les rangs de l’opposition, qui fustige une intervention « méprisante » et « déconnectée ».