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Colère, “gérontocratie”, “c’est Nicolas qui paie”. Le malaise est réel mais surtout structurel: le vieillissement rend la répartition plus lourde pour les actifs. Issue possible: une dose de capitalisation, des cotisations allégées et un État recentré.

Alors que la collecte d’épargne bat tous les records depuis l’année dernière, la grande majorité des clients du Livret A n’acceptent pas la baisse des taux d’intérêt et cherchent un placement plus dynamique et plus rémunérateur.

Pour la première fois depuis 1945, le nombre de décès cumulés sur 12 mois dépasse le nombre de naissances, avec 651.000 décès cumulés sur 12 mois glissants et 650.000 naissances.

Alors que le spread français atteint des niveaux comparables à celui de l’Italie, la question d’une crise de la dette française ne relève plus du simple exercice intellectuel. Entre inertie politique, dépendance aux taux et déficit structurel chronique, l’équation budgétaire française s’annonce de plus en plus difficile à résoudre. Faut-il craindre une intervention extérieure ? Ou la BCE saura-t-elle contenir la pression ?

« À l’âge que j’ai, je peux prendre des risques », aurait-il dit à un de ses proches. Le Premier ministre s’est fixé deux objectifs pour éviter de coaguler les colères politiques : d’abord éviter le krach financier qui s’annonce, et préparer une modernisation des finances publiques pour le prochain président de la République.

Face à un système de retraite qu’il juge opaque et insoutenable, le député Stéphane Sonnette d’alarme : sans réforme comptable profonde, c’est le crash budgétaire – et le FMI – qui guette la France.

L’ancien président de la République estime que ce vote n’a que peu de chances d’aboutir. François Hollande est également prêt à soutenir des mesures concernant les femmes ou la pénibilité si l’exécutif les présente au Parlement.

Derrière le consensus affiché, le conclave sur les retraites masque l’absence d’accord réel sur le financement et repousse les vrais choix budgétaires à plus tard.

Malgré son échec apparent, le conclave sur les retraites aura permis d’acter une forme de réalisme syndical et de clarifier les lignes de fracture politiques. Mais peut-on vraiment parler de progrès quand l’essentiel demeure tabou ?

François Bayrou veut à tout prix débloquer la réforme des retraites et ensuite se mettre sur le budget. Il fera tout pour éviter la censure, mais ce faisant, il va se barrer la route d’accès à la présidentielle. Parce qu’il y pense lui aussi ?

Alors que les partenaires sociaux doivent se réunir aujourd'hui pour la fin du conclave consacré à une éventuelle réforme des retraites.

L’ex Premier ministre met en garde contre le vieillissement démographique et défend l’idée d’un système mixte combinant répartition et épargne individuelle.

Aujourd’hui de 67 ans, l’âge légal du départ en retraite des Danois reculera progressivement pour atteindre 70 ans en 2040. Apparemment sans 49.3.

La France vieillit, sa dette augmente vite et pourtant la Cour des comptes continue d’affirmer que nos retraites, le quart de nos dépenses publiques, plus élevées que dans les pays comparables, non seulement ne créent pas de déficit, mais sont en excédent.

La génération X, née entre 1965 et 1980, est peu représentée dans la culture populaire et les débats publics. Toutefois, ses membres estiment être les moins heureux, selon la majorité des études disponibles.

Alors qu’elle n’était pas au menu du conclave impulsé par François Bayrou, la retraite par capitalisation s’invite peu à peu dans les discussions entre les partenaires sociaux.

Sur la retraite, la gestion des finances publiques, la dette, la SNCF, la santé ou l’école… tout se passe comme s’il existait un clivage entre les opinions publiques et les professionnels de la politique sur les réformes à faire pour sortir le pays du déclin annoncé.

Dernière polémique en date : le patronat, la CFDT et la Cour des comptes suggèrent de modifier le mécanisme de l’abattement fiscal de 10% sur les pensions, en vigueur depuis 1977. Concrètement, il s'agit d’un abattement automatique de 10% qui réduit la somme soumise à l’impôt sur le revenu, jusqu’à un plafond de 4123 euros.

De plus en plus de jeunes en début de carrière ou des travailleurs issus de la génération Z en situation de burn-out font le choix d’une mini-retraite, d’une pause dans leur activité professionnelle.

L’Insee a annoncé ce jeudi que l’endettement public français atteignait désormais 3.305,3 milliards d’euros soit 113% du PIB (contre 109,8 il y un an).