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Le retour du protectionnisme marque-t-il la fin de la mondialisation ? Alors que Donald Trump applique ce qu’il avait promis, le débat s’enflamme entre économistes et commentateurs. Pourtant, dans un monde où les règles du jeu ont été largement faussées depuis des décennies, peut-on encore parler de libre-échange au sens ricardien du terme ? Cet article remet en perspective les fondements économiques souvent invoqués, pour mieux comprendre la transition d’un monde impérial à une ère de repli national assumé.

Oui, le libre-échange a eu un impact négatif majeur dans la vie de certains pendant la phase de mondialisation de l’économie (tout en apportant des bénéfices collectifs) et nous l’avons sous-estimé. Mais inverser la tendance aura tout autant d’impact perturbateur, sans apporter les bénéfices du progrès.

L’un des éléments qui devrait caractériser l’année 2025 va être la conséquence du retour au réel, et ce dans tous les domaines. Ce qui veut dire la fin de ces mythes dont on berce les populations occidentales depuis des décennies, et qui se sont tous fracassés les uns après les autres sur la réalité, mais aussi la fin du pouvoir de ceux qui, pendant ces années, ont imposé leurs vues à ces populations.

Si l’UE ne signe pas le traité (négocié depuis 25 ans…), les pays du Mercosur se tourneront directement vers la Chine comme ils l’ont clairement laissé entendre dans les coulisses du G20.

Alors que la Chine vient d’annoncer la hausse de ses tarifs douaniers sur le cognac, la nouvelle Commission affiche sa détermination en matière de concurrence internationale. Mais à quel prix ?

À l'approche des élections législatives, les propositions économiques fleurissent de toutes parts. Nombre d'entre elles se retourneront pourtant contre l’effet recherché et seront particulièrement néfastes, surtout pour les moins aisés.

Les débats organisés entre les têtes de liste des élections européennes ont révélé les failles des candidats sur les questions économiques.

La mondialisation libérale semble menacée par le recul du libéralisme partout dans le monde. Une mondialisation que les plus critiques regretteront lorsqu’elle aura disparu.

Au regard des échéances électorales de 2024, Donald Trump pourrait cohabiter avec une Europe dominée par les populistes suite aux résultats des élections américaines et européennes

Le commerce mondial a besoin de nouvelles règles qui encouragent le retour aux avantages du libre-échange et de l’avantage comparatif.

Beaucoup de dirigeants agricoles exigent aujourd'hui une suspension des accords de libre-échange sans se rendre compte que le retour au protectionnisme serait catastrophique pour l'économie tout entière.

La réalité est beaucoup plus complexe que cela.

La visite d’Emmanuel Macron aux Etats-Unis a fait ressurgir le débat sur la « naïveté » de la France et des puissances européennes dans les affaires de commerce international, expliquant une grande partie de nos échecs.

Selon des économistes de l'Université de Zurich et de l'Institute for Fiscal Studies, une évolution spectaculaire de la mondialisation a été constatée depuis les années 2000. Le marché du travail, le commerce et les inégalités ont été affectés au coeur des pays occidentaux.

Jacques Soppelsa et Alexandre del Valle publient « La mondialisation dangereuse : vers le déclassement de l’Occident ? » aux éditions de L’Artilleur. Après l’effondrement du système bipolaire consécutif à la fin de l’URSS et à l’abandon de logique des blocs, le monde est entré dans une ère de grande incertitude. Extrait 1/2.

Alors que la France vient de fixer un objectif de 250 millions de doses de vaccins Covid-19 produites sur son sol en 2021, des contraintes européennes pourraient freiner cet élan. Certains dirigeants européens, comme Ursula von der Leyen, souhaiteraient limiter les exportations européennes de vaccins.

La Chine a annoncé la signature d'un partenariat entre 15 pays d'Asie et s'est posée en garante du multilatéralisme. Dov Zerah revient sur la stratégie de la Chine et sur l'attitude de Xi Jinping. Après le revers de Donald Trump et la victoire contre la pandémie de Covid-19, la Chine pourrait continuer d'étendre son influence et à jouer un rôle majeur sur la scène internationale.

Mieux que sur Netflix. Après la saison 1, animée par la légèreté de David Cameron, la saison 2 avec la rigueur de Theresa May, la saison 3 se poursuit avec le super Ego de Boris Johnson. Une coproduction européenne.

L’accord de libre échange CETA avec le Canada a été ratifié par le parlement français, ce qui rend furieux nombre d’agriculteurs français qui entre autres expriment leur colère par diverses exactions contre les permanences de leurs députés. Mais, en la matière, il convient de ne pas se tromper de combat !

Le projet de loi sur la ratification du traité de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne, CETA doit être voté ce mardi 23 juillet. Si les droits de douanes devraient être supprimés sur 98% des biens échangés, il se pourrait qu'il y ait davantage de perdants économiques.