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L’historien Johann Chapoutot vient de publier « Les irresponsables : Qui a porté Hitler au pouvoir ? ». Selon lui, « les extrêmes droites ont toujours été mises au pouvoir par des libéraux ».

Les libéraux ont pratiquement disparu de la carte politique, alors que la situation économique et sociale nécessiterait urgemment une politique alternative capable de booster le travail et la création de richesse. Mais même à droite, on a peur du libéralisme.

Entre la gauche et une partie du RN voire de la droite qui nous imaginent dans un enfer ultra libéral et des macronistes qui affirment avoir sauvé l’économie française grâce à une politique de l’offre, quel bilan tirer de 7 ans de macronisme ?

Présent pour la deuxième fois au Forum économique mondial de Davos, Javier Milei a prononcé ce jeudi un discours très virulent contre « l’hégémonie woke ».

Le capitalisme est-il plus critiqué que le socialisme ou le communisme ? L’IA a la réponse.

A l’exception notable de David Lisnard, les leaders de la droite semblent plutôt enclins à emboîter le pas à ceux qui préfèrent la censure au nom de la lutte contre les fake news.

Le Premier ministre canadien, le chancelier allemand et le président français étaient célébrés comme des héros libéraux. Mais en réalité, leurs politiques et leurs réformes ont été illibérales et impopulaires.

Incompréhensible, la France fonce tout droit dans la catastrophe économique et financière qui nous entraînera forcément dans une crise politique inévitable… alors que quelques voix libérales prêchent pour des alternatives crédibles mais ne sont pas entendues.

Plutôt que de demander aux Français de se reformer, mieux vaudrait leur donner un peu plus de liberté. Les Français sont capables de restaurer les grands équilibres et protéger leur avenir sans hypothéquer leur train de vie.

La chef du groupe RN à l’Assemblée semble avoir négligé l’impact que sa décision de censure pourrait avoir sur les électeurs de droite susceptibles de lui faire franchir le pas qui la sépare des 50,1% à une présidentielle.

Un mystère français. Les politiques libérales ont toujours été un tabou en France, même aujourd’hui, quand on s’aperçoit que l’État français n’a plus les moyens de financer son fonctionnement, quitte à se soumettre aux fonds étrangers, ce qui n’est pas le moyen le plus efficace de protéger sa souveraineté.

Donald Trump, qui a récemment été élu à la tête des États-Unis, est parfois présenté comme un président susceptible de simplifier les réglementations et de libéraliser le marché américain. D’aucuns le rapprochent parfois de Javier Milei.

Le nouveau président pourrait bien être porteur d’une tournant idéologique aussi important que celui porté par Ronald Reagan et Margaret Thatcher en leur temps.

L’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche va bousculer la classe politique française qui ne semble pas avoir compris les raisons profondes du vote des Américains. Trump offre pourtant aux Européens une opportunité de réagir et de rebondir pour éviter l’asphyxie.

Dans une chronique publiée dans Le Monde, l’éditorialiste Françoise Fressoz affirme que le projet de loi de finances pour 2025 enterre le macronisme en mettant fin à la politique de l’offre "menée avec constance par le président de la République depuis 2017".

7 octobre, #MeToo, Lumières, pensée complexe et liberté d’expression… Peggy Sastre inventorie l’indispensable avant le (possible) grand incendie.

Le gouvernement se met en route, mais on ne voit aucun ministre se faire l'avocat d'un libéralisme économique. Le courant libéral a disparu du marché politique alors que c'est sans doute le logiciel dont on aurait le plus besoin.

La gauche clame sur tous les tons qu’elle veut tourner la page du macronisme. Mais du pouvoir d’achat à la déréliction des services publics en passant par le logement, le régalien ou le renouveau des élites, qui fait le diagnostic des causes de l’échec de la « révolution » macroniste initiée en 2017 ?

Selon l’essayiste, il y a dans le carquois libéral un certain nombre de flèches, de mesures et de réformes qui n'ont jamais été utilisées.

Pour Aurélien Véron, élu au Conseil de Paris, la tentation du RN devrait, elle aussi, être écartée.