Le vice-président américain s’est exprimé vendredi au premier jour de la Conférence de la sécurité de Munich. Un discours durant lequel il appelle les Européens à « changer de cap ».
17 février 2025Le Réseau Atlantico
Best-Of du 8 au 14 février
Denis Jacquet est fondateur du Day One Movement. Il a publié Covid: le début de la peur, la fin d'une démocratie aux éditions Eyrolles.
Le vice-président américain s’est exprimé vendredi au premier jour de la Conférence de la sécurité de Munich. Un discours durant lequel il appelle les Européens à « changer de cap ».
Il est partout, quand ce n’est pas physiquement, c’est virtuellement. Pour une raison qui m’échappe totalement, les Présidents ne venaient pas au SuperBowl, ce qui vous surprendrait autant que si notre Président n’allait pas à la finale de la coupe de France.
Musk a commencé à frapper. Fort. Comme prévu. Le télétravail chez les agents administratifs, la fête permanente qui conduit à une baisse énorme de productivité, c’est fini. Pour tous ceux qui, à titre d’exemple, attendent le traitement de leur visa ou de leur carte verte et à qui on annonce depuis l’avènement du télétravail, que leur délai d’attente sera à minima de 2 ans, la menace sonnera comme un signe d’espoir. Ils vont se remettre au boulot !
Un magnifique contraste éclaire le monde ces derniers jours. D’un côté, les parangons de l’éthique, des « valeurs » (nous cherchons encore lesquelles), d’une autre voie, à priori, vu la tournure des choses, on doit parler de la voie de garage…. De l’autre, l’outrance, l’ambition, la rapidité, une volonté quasi indécente de régner sur le monde, d’en devenir le seul propriétaire ou au moins l’un des deux principaux. D’un côté, la tête d’enterrement de ceux qui ont renoncé, de l’autre le regard triomphant de ceux qui savent et veulent.
En ce jour d'investiture, Denis Jacquet revient sur la personnalité de Donald Trump et sa politique.
Il faut, malheureusement, y aller à la tronçonneuse, dégraisser le mammouth, Allègre avait raison, mais il ne fait pas bon le dire en France, même si cela va changer.
L’année 2025 sera une année bien contrastée selon les pays et les continents. Assez excitante aux USA, un rétablissement progressif en Chine, et une lente agonie en Europe. Un peu comme en 2024, mais en plus grand.
Petit résumé de ce que le monde digital et désormais celui de l’IA nous prépare.
A voir le monde s’extasier du départ d’el-Assad, on se demande si la politique mondiale est le fait de milléniaux dénués de mémoire et de culture générale ou si nous parlons bien des leaders du monde libre (ou pas).
Trump n’est pas encore élu et déjà le monde entier se recadre, se prépare, s’adapte.
Ce garçon qui rêve de Mars a les pieds bien sur terre. C’est un « animal » d’une autre nature que nous pauvres terrestres. Il a des convictions et elles surpassent toute autres préoccupations. L’argent, pour lui, n’est qu’un moyen. Il n’en a que faire. Son objectif est de l’utiliser pour faire aboutir ses idées, ses passions, ses croyances.
C’est toujours mieux de prendre le risque de prédire que d’analyser après la bataille, ce que tous les commentateurs, y compris les moins compétents et les plus surprenants, s’attachent à faire depuis 1 semaine.
Chacun achète de la pub et des réseaux pour attiser, attirer et alimenter les perceptions. Inflation de dépenses, déflation d’intelligence.
Pour étayer cette affirmation prétentieuse de celui qui prétend tenir la boule de cristal, j’irai du plus global au plus spécifique.
L’écosystème français a convergé et communié un instant au secours des créateurs de richesse, les célébrant et les accompagnant vers la réussite, pendant que le nouveau gouvernement, de la faute de l’ancien, les mène vers l’échafaud.
Ce week-end, vous êtes des dizaines de milliers à avoir vu et relayé ce montage photographique, montrant Pétain serrant la main à Hitler et Macron au leader Iranien la semaine passée ici à New York (ONU). Elle fait froid dans le dos par le symbole que ce montage agite.
C’est certainement la première fois qu’un entrepreneur de premier rang, au pouvoir médiatique -au sens réseaux sociaux du terme- s’engage aussi fortement, presque « bestialement », dans une campagne présidentielle américaine.
Quand nous annoncions que ce Gouvernement serait au mieux « empêché » et au pire inutile, ou temporaire, on ne croyait pas si bien dire.
Pendant que les Américains se bagarrent avant la présidentielle, la pantomime pitoyable, qui fait la « gloire » et caractérise la politique Française continue à culminer vers de nouveaux sommets.
« Habemus Primus Minister ». Contrairement au protocole qui marque l’élection du Pape (toute comparaison étant purement contextuelle), la fumée avait largement envahi le ciel de la politique française bien avant son arrivée.