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Contenus en rapport avec le mot-clé macronisme

Emmanuel Macron s'entretient avec Sébastien Lecornu, lors d'une cérémonie marquant le 80e anniversaire du débarquement allié en Provence pendant la Seconde Guerre mondiale, au cimetière national de Boulouris à Boulouris-sur-Mer, le 15 août 2024.Politique
Boucle boucléeSébastien Lecornu à la merci du PS : et si l’histoire du macronisme était juste celle de sociaux démocrates ayant utilisé les électeurs de centre droit pour gouverner…

Les négociations du Premier ministre Sébastien Lecornu s'orientant de plus en plus vers un potentiel accord de non-censure avec le Parti Socialiste, la situation semble faire rejaillir une réalité occultée ces dernières années ; les fondations et la philosophie social-démocrate du macronisme pourtant souvent classé au centre droit. Décryptage.

avec Christophe BouillaudetPierre Bentata
Le Premier ministre Sébastien Lecornu lors d'une prise de parole à Matignon.Politique
Chaises musicalesLecornu II : Laurent Nuñez, Jean-Pierre Farandou, Catherine Vautrin, Gérald Darmanin, Maud Bregeon intègrent la nouvelle équipe; départs d’Elisabeth Borne, de Bruno Retailleau, d'Agnès Pannier-Runacher... La composition du nouveau gouvernement est officiellement dévoilée

Le président de la République souhaitait ce dimanche que le gouvernement soit nommé dans la soirée du dimanche 12 octobre avant son départ en Égypte pour le plan de paix à Gaza et le sommet organisé lundi.

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Dans les circonstances actuelles, une dissolution produirait une Assemblée aussi éclatée que celle issue des élections législatives de l’été 2024.Politique
Dérives du macronisme L’extrême-centre, cette autre manière d’être allergique à la démocratie

En se présentant comme le dépassement des clivages traditionnels, le macronisme a cherché à incarner la rationalité face à des extrêmes disqualifiés comme irrationnels. Mais ce « camp de la raison », censé rassembler au-delà des idéologies, n’a-t-il pas instauré une nouvelle forme d’intolérance politique ? En niant les oppositions au nom du pragmatisme, l’extrême-centre réactive des réflexes autoritaires au sein même de la démocratie, transformant le débat pluraliste en gestion technocratique.

avec Raul Magni BertonetLucien Rabouille
Sébastien Lecornu. (Image d'illustration)Politique
Sans filet parlementaireSébastien Lecornu, discret fossoyeur du macronisme

En refusant d’utiliser le 49.3, Sébastien Lecornu veut rompre avec ses prédécesseurs et afficher une posture d’ouverture. Mais ce geste, perçu comme démocratique, relève-t-il d’un véritable changement institutionnel ou d’une stratégie de survie politique dans une majorité éclatée ?

avec Christophe Bouillaud
Sebastien Lecornu. (Image d'illustration)France
Crise institutionnelle ou tournant démocratique ?Renoncement au 49.3 : mauvais coup pour la démocratie et clou final dans le cercueil de la Ve République. Et voilà pourquoi

En promettant de ne plus recourir à l’article 49.3, Sébastien Lecornu rompt avec une pratique fondatrice de la Ve République. Un choix symbolique, salué par certains comme un geste démocratique, mais dénoncé par d’autres comme un signe d’affaiblissement du pouvoir exécutif.

avec Bertrand Saint-GermainetPierre Steinmetz
Un montage des portraits de Rachida Dati et de Michel Barnier (image d'illustration).Politique
Entente pour reconquérirUn pacte de non agression conclu entre les ténors de la droite Rachida Dati et Michel Barnier pour reconquérir Paris

Après plusieurs semaines de crispations internes, Les Républicains ont trouvé un compromis qui permet d’éviter une fracture ouverte à Paris. Rachida Dati renonce à se présenter à la législative partielle de septembre, laissant le champ libre à Michel Barnier, et obtient en contrepartie l’investiture officielle du parti pour conduire la liste aux municipales de 2026.

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Bruno Retailleau, Emmanuel Macron et des ministres du gouvernement sur le site du ministère de l'Intérieur lors d'une visite officielle.Politique
Bras de fer Retailleau vs Macron : ce qui se joue dans une guerre beaucoup plus politique qu’il n’y paraît

L’affrontement entre Bruno Retailleau et Emmanuel Macron dépasse largement les querelles personnelles. Derrière les tensions apparentes, deux visions politiques s’opposent : d’un côté, un progressisme macronien en perte de souffle ; de l’autre, un conservatisme structuré, incarné par un ministre de l’Intérieur qui entend peser dans la recomposition à venir. Ce bras de fer esquisse les contours d’un après-Macron, où le clivage gauche-droite pourrait bien retrouver toute sa vigueur.

avec Christophe BoutinetLuc Gras
Bruno Retailleau et des membres du gouvernement Bayrou lors d'une conférence de presse.Politique
Malaise au sein de la majoritéBruno Retailleau sous le feu des critiques au sein de la majorité présidentielle après avoir décrété la fin du macronisme et estimé qu’il « alimente l'impuissance »

Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a accordé un entretien à la rédaction de Valeurs Actuelles. Dans cette interview, il a notamment déclaré que le macronisme n'est « ni un mouvement politique, ni une idéologie » et qu’il « alimente l'impuissance ».

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Emmanuel Macron lors d'une déclaration devant les médias.Politique
Opinion des FrançaisInsatisfaction maximale mais refus d’une nouvelle dissolution : mais que révèle donc ce paradoxe des électeurs français ?

Un an après la dissolution de l’Assemblée nationale, 66% des Français jugent « mauvaise » la décision d’Emmanuel Macron de recourir à l’article 12 de la Constitution, selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro. Six Français sur dix s’opposent à une nouvelle dissolution d’ici à l’élection présidentielle de 2027.

avec Raul Magni Berton
Gabriel AttalPolitique
Le macronisme, ce conservatisme qui s’ignoreGabriel Attal ou les derniers sursauts du monde d’hier

Dimanche 6 avril, Gabriel Attal donnait un grand meeting visant à relancer Renaissance en vue de l’élection présidentielle de 2027. Nostalgique de l’ancien « nouveau monde », le secrétaire général Attal a voulu s’inscrire dans un face à face savamment calculé avec Marine Le Pen. Dans un monde qui s’effondre, peut-on encore maintenir l’illusion de la continuité avec les structures et les idées d’autrefois ? Pour en parler, Luc Gras.

avec Luc GrasetGabriel Robin
Le renseignement militaire russe a fomenté des cyberattaques contre des intérêts français, donc le piratage d'emails de l'équipe d'Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle de 2017, dénoncent les autorités françaisesPolitique
Chérie, j’ai rétréci la RépubliqueEmmanuel Macron, l’anti-de Gaulle

« Annus horribilis », avait dit de cette année 1992 où les catastrophes s’étaient accumulées sur les Windsor la Reine Élisabeth II. Au moment de tourner la page de 2024, c’est sans doute ce que pourrait dire, non pas Emmanuel Macron, qui, contrairement à la souveraine, aura joué les boutefeux avec une incroyable arrogance, mais tous ceux qui sont attachés à une lecture gaullienne de notre Constitution et à la place éminente de la présidence de la République.

avec Christophe Boutin