Le second mandat d’Emmanuel Macron est de nouveau marqué par une crise politique. Mais que se passerait-il en 2027, tant sur le plan économique, politique ou géopolitique si la situation actuelle perdurait ?
13 octobre 2025Le Réseau Atlantico
Best-Of du 4 au 10 octobre
Raul Magni-Berton est actuellement professeur à l'Université catholique de Lille. Il est également auteur de notes et rapports pour le think-tank GénérationLibre.
Le second mandat d’Emmanuel Macron est de nouveau marqué par une crise politique. Mais que se passerait-il en 2027, tant sur le plan économique, politique ou géopolitique si la situation actuelle perdurait ?
13 octobre 2025En se présentant comme le dépassement des clivages traditionnels, le macronisme a cherché à incarner la rationalité face à des extrêmes disqualifiés comme irrationnels. Mais ce « camp de la raison », censé rassembler au-delà des idéologies, n’a-t-il pas instauré une nouvelle forme d’intolérance politique ? En niant les oppositions au nom du pragmatisme, l’extrême-centre réactive des réflexes autoritaires au sein même de la démocratie, transformant le débat pluraliste en gestion technocratique.
12 octobre 2025Malgré les dissensions profondes entre le Parti socialiste et La France insoumise, les discussions autour d'une recomposition de la gauche ressurgissent, alimentées par la perspective d'une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale. Dans le contexte de crise politique après la démission de Sébastien Lecornu, la gauche peut-elle réellement s’unir ou est-elle condamnée à l’éclatement ?
7 octobre 2025Le 2 octobre 2025, la France fait face à des mouvements sociaux contre l’austérité (43 Mds€ d’économies, retraites, chômage). Après des manifestations massives les 10 et 18 septembre, la mobilisation s’essouffle. Pessimisme (69 %) et défiance (Macron à 17 %) dominent, amplifiés sur X. Face à ce constat, une analyse des émotions s’impose. Décryptage.
3 octobre 2025Nommé à Matignon dans un climat de défiance généralisée, Sébastien Lecornu doit affronter une opposition déterminée, une opinion sceptique et un appareil institutionnel verrouillé. Une équation politique presque impossible dès le départ.
La manifestation du 18 septembre cristallise déjà les craintes de violences. Entre polarisation croissante et légitimation implicite de certaines formes de brutalité, jusqu’où la violence peut-elle encore être perçue comme une continuation de la politique ?
18 septembre 2025Avec seulement 15 % d’opinions favorables, Emmanuel Macron atteint son plus bas niveau de popularité depuis 2017. La question n’est plus seulement celle d’une majorité parlementaire, mais bien de sa légitimité politique.
Entre nécessité arithmétique et risque d’absorption, l’union des droites oscille entre tentation et prudence. Le poids électoral du RN et la fragilité de LR rendent le scénario à la fois crédible et dangereux.
3 septembre 2025À Toulon, aux côtés du chancelier allemand Friedrich Merz, Emmanuel Macron a réaffirmé qu’il ne démissionnerait pas malgré l’impasse politique. Mais le président, privé de majorité, a-t-il encore les moyens de gouverner ou s’accroche-t-il à un pouvoir qui lui échappe ?
En appelant à un vote de confiance le 8 septembre, François Bayrou joue une carte risquée : dire la vérité sur la dette, tout en oubliant la part de responsabilité de sa propre famille politique. Lucidité économique ou audace politique à la manière d’Emmanuel Macron ?
28 août 2025En recourant à l’article 49.1 et en sollicitant un vote de confiance le 8 septembre, François Bayrou tente de reprendre l’initiative. Mais ce geste traduit surtout la fragilité d’un gouvernement sans majorité solide.
La France ne figure qu’à la 26e place du Democracy Index 2024, publié par The Economist. Une situation qui interroge sur la santé des institutions démocratiques du pays, notamment sur la concentration du pouvoir exécutif et les limites des contre-pouvoirs.
Un collectif a lancé un appel à la mobilisation et au blocage du pays, via les réseaux sociaux, pour le 10 septembre 2025, afin de protester contre les mesures d’austérité du plan de François Bayrou sur le budget.
20 août 2025Rentrée sous tension, calculs froids. Ni majorité ni oppositions n’ont intérêt à provoquer dissolution ou censure dans un pays lassé et endetté. À 18 mois de la présidentielle, chacun temporise pour éviter de payer la note.
18 août 2025Quoi qu’on pense du sujet de fond, le succès de la pétition contre la loi Duplomb montre une perte de confiance dans les processus démocratiques français. À qui la faute ?
À l’heure où la loi Duplomb ravive les tensions autour de l’usage des pesticides, plus d’un million de citoyens ont signé une pétition contre les néonicotinoïdes, malgré leur validation par la quasi-totalité des agences sanitaires européennes. Faut-il y voir un rejet rationnel fondé sur le principe de précaution ou un symptôme plus profond d’une société en proie à une « panique morale » face au progrès technique ?
23 juillet 2025Avec plus d’un million de signatures, la pétition contre la loi Duplomb illustre une mobilisation sans précédent sous la Ve République. Pourtant, les sondages révèlent une autre réalité : 75 % des Français se disent favorables à une levée des contraintes réglementaires pour soutenir les agriculteurs. Entre une « France pétitionnaire », militante, et une « France de l’exaspération anti-techno », silencieuse mais majoritaire, la loi Duplomb agit comme un révélateur d’un clivage profond et d’une recomposition politique à venir.
22 juillet 2025Emmanuel Macron s'est exprimé devant l'Etat major des armées françaises le 13 juillet au soir, la veille de la Fête nationale. Entre impératifs de défense et maîtrise de la dette, le président a justifié un effort budgétaire afin de dégager plus de six milliards d'euros pour les armées.
14 juillet 2025La ministre Aurore Bergé vise à mieux encadrer les contenus en ligne en accélérant la suppression des discours de haine via une coalition d’associations triées sur le volet. Ce choix soulève l’inquiétude de certains observateurs, qui redoutent une dérive liberticide : en n’impliquant que des associations dédiées aux minorités et aucune spécialisée dans le cyberharcèlement, le projet pourrait assimiler de simples opinions traditionnelles à des propos haineux, bridant ainsi la liberté d’expression politique.
Le Conseil national des Républicains était organisé ce samedi à Paris. Bruno Retailleau souhaite mettre la droite en ordre de marche pour les prochaines batailles électorales.
29 juin 2025