Bruno Retailleau a indiqué ce vendredi qu'il présentera un "texte modifié" afin d'allonger la durée de rétention des étrangers présumés dangereux en vue de leur expulsion après la censure du Conseil constitutionnel.

L’affrontement entre Bruno Retailleau et Emmanuel Macron dépasse largement les querelles personnelles. Derrière les tensions apparentes, deux visions politiques s’opposent : d’un côté, un progressisme macronien en perte de souffle ; de l’autre, un conservatisme structuré, incarné par un ministre de l’Intérieur qui entend peser dans la recomposition à venir. Ce bras de fer esquisse les contours d’un après-Macron, où le clivage gauche-droite pourrait bien retrouver toute sa vigueur.

Derrière le mouvement « C'est Nicolas qui paie, une colère fiscale se cristallise. Porté par un compte largement suivi sur les réseaux sociaux, un manifeste récemment publié condense un imaginaire politique où se mêlent libéralisme, anti-étatisme et colère contre la pression fiscale.

Emmanuel Macron s'est exprimé devant l'Etat major des armées françaises le 13 juillet au soir, la veille de la Fête nationale. Entre impératifs de défense et maîtrise de la dette, le président a justifié un effort budgétaire afin de dégager plus de six milliards d'euros pour les armées.

Le Conseil national des Républicains était organisé ce samedi à Paris. Bruno Retailleau souhaite mettre la droite en ordre de marche pour les prochaines batailles électorales.

Plus politiquement mort que vivant, le Premier ministre peut-il survivre grâce à un environnement tout aussi zombifié que lui ?

Les festivités qui ont accompagné la victoire du PSG en Ligue des champions ont été ternies par de nombreux actes de violence, à Paris mais aussi en province. Bilan de la soirée : plus de 560 interpellations, deux décès et des dizaines de blessés.

Alors que l’exécutif tente de maintenir le cap dans un paysage parlementaire fragmenté, plusieurs élus Les Républicains dénoncent une “coalitation” bancale entre leur groupe et Renaissance. Accusé d’ingérence sur les arbitrages budgétaires, Emmanuel Macron est soupçonné de refuser de lâcher les rênes, en dépit de l’équilibre institutionnel actuel. Faute de majorité absolue et en l’absence de ligne claire à Matignon, le chef de l’État multiplie les interventions, brouillant la frontière entre ses prérogatives et celles du gouvernement, au risque de fragiliser davantage le fonctionnement de la Ve République.

Sur TF1 mardi soir, le chef de l’Etat a tenté de défendre son bilan face à des interlocuteurs qui soulignaient tous par des angles différents, l’échec d’un bon nombre de promesses faites en 2017 et 2022.

Mardi soir sur TF1, Emmanuel Macron a évoqué la possibilité de plusieurs référendums sur des sujets sensibles comme la fin de vie ou l’accès des mineurs aux réseaux sociaux. Mais derrière ces déclarations, la réalité institutionnelle se heurte à des verrous juridiques et politiques de plus en plus contraignants. Dans un contexte de fragmentation parlementaire, le référendum suscite plus que jamais méfiance et fantasmes. Simple effet d’annonce ou tentative de reprise en main du récit démocratique ? Décryptage avec Luc Gras et Jean-Eric Schoettl.

L’échec retentissant de Friedrich Merz à être élu chancelier par les députés allemands au 1er tour illustre le clash grandissant entre crispation toxique des élites et inquiétante radicalité des contestations.

Après l'attaque au couteau au lycée Notre-Dame-de-Toutes-Aides à Nantes, qui a fait un mort et trois blessés graves, la classe politique se divise. Mais quels sont les effets politiques de la peur ?

Manque de crédibilité sur le régalien, absence de ligne claire sur le volet économique ... LR peine à conquérir les Français. Est-il encore possible de relancer la machine ?

Dimanche 6 avril, Gabriel Attal donnait un grand meeting visant à relancer Renaissance en vue de l’élection présidentielle de 2027. Nostalgique de l’ancien « nouveau monde », le secrétaire général Attal a voulu s’inscrire dans un face à face savamment calculé avec Marine Le Pen. Dans un monde qui s’effondre, peut-on encore maintenir l’illusion de la continuité avec les structures et les idées d’autrefois ? Pour en parler, Luc Gras.

La rapidité avec laquelle Donald Trump a bouleversé les relations transatlantiques, affaibli l'OTAN et pris ses distances avec l'Ukraine a déconcerté les droites nationales européennes. Le soutien de Donald Trump apporté à Marine Le Pen depuis sa condamnation perturbe la stratégie de défense du Rassemblement national.

De sondages en sondages, une majorité d’électeurs dit ne plus en pouvoir du détournement de pans entiers de l’Etat par des minorités idéologiques… tout en ayant très peur de la brutalité de la méthode Trump face à l’Etat profond américain…

Le tribunal correctionnel de Paris doit rendre sa décision concernant Marine Le Pen et les élus du Rassemblement national poursuivis pour détournement de fonds publics.

Les Français sont défiants. Ils se méfient d'eux-mêmes et des autres, à commencer par les institutions. Ont-ils été trop trahis pour faire confiance de nouveau ? Cette anxiété peut provoquer une crise démocratique car les Français se sentent trop peu entendus sur les sujets essentiels qui tiennent à l'idée même qu'ils se font de leur nation.

Depuis les dernières élections législatives, le « bloc central » se maintient au pouvoir avec difficultés, mais il ne semble pour l’heure pas y avoir d’autres alternatives au regard des équilibres de l’Assemblée nationale. Une alliance conjoncturelle qui essuie toutefois d’importants soubresauts.

« Puisqu’on dit que je mets de l’huile sur le feu, je préfère être celle qui dit la vérité sur nos quartiers communautaires », affirme Marie-Hélène Thoraval, maire de Romans-sur-Isère, en réaction à la plainte déposée contre elle par la LICRA.