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La France peut-elle continuer à privilégier le bien-être immédiat au prix de son appauvrissement et d’une perte de sa souveraineté ?

L’Allemagne vient d’adopter en septembre son budget 2025 avec plusieurs mois de retard et un endettement record.

Officiellement, Donald Trump s’en moque, mais les Américains vont commencer à le payer très cher. Le Congrès ayant refusé d’autoriser certaines opérations budgétaires, il a tout bloqué ou presque. Le président ne veut pas céder. Le peuple, lui, finira par l’accepter.

La comédie politique continue tandis que l’économie s’essouffle. Entre blocage institutionnel, défiance des marchés et inquiétude des entreprises, la France joue sa survie budgétaire avant même de songer à sa relance.

Alors que Sébastien Lecornu est chargé de mener ce mercredi 8 octobre « d'ultimes négociations » avec les forces politiques, il s’est exprimé depuis Matignon.

Que la France gère ses comptes, et elle retrouvera une situation politique plus normale. La chienlit politique ? Oui, mais que les Français commencent par ranger leur chambre et ça n’ira pas plus mal.

Dans un contexte politique français marqué par l’instabilité, l’ancien Premier ministre Edouard Philippe a franchi un cap ce mardi matin en appelant Emmanuel Macron à envisager une démission programmée après l’adoption d’un budget. Pour le président d’Horizons, la situation dépasse le simple jeu partisan et traduit une véritable crise de l’État.

Alors que l’exécutif peine à stabiliser la situation politique, un scénario redouté prend forme : celui d’un engrenage institutionnel qui pourrait, à terme, conduire Emmanuel Macron à la démission. Faute de majorité claire, une nouvelle dissolution risquerait de plonger la France dans une impasse durable, privant tout successeur de la capacité à gouverner et menaçant de paralyser le pays.

L’Allemagne souhaite reprendre la main, de façon relativement affirmée, sur les questions européennes, selon des informations de Bloomberg.

Après avoir sifflé la fin du débat sur la « Zucmania » et autres impôts qui affecteraient les processus de création de richesse, Sébastien Lecornu va aborder la question des dépenses publiques et sociales… mais à sa manière.

Un récent sondage Elabe révèle un fossé saisissant, concernant les priorités établies tant par les Français que les économistes concernant la réduction de la dette.

Alors que l’Allemagne comme le Royaume-Uni connaissent leurs propres difficultés à élaborer un budget, comment expliquer ce marasme en Europe ?

Sébastien Lecornu a les mêmes objectifs que ses prédécesseurs : échapper au populisme et restaurer les conditions de la croissance. Sa méthode est un peu différente mais, politiquement, le pari paraît impossible.

Mission impossible. Le nouveau Premier ministre va, comme ses prédécesseurs, passer sa semaine à trouver une majorité pour sortir le pays d’un piège dans lequel il s’enfonce : équilibrer le budget, baisser les impôts et ramener les dépenses publiques et sociales à un niveau acceptable.

Entre rigueur budgétaire et instabilité politique, la France se trouve face à un dilemme aux conséquences économiques lourdes. Mais quel est le moindre risque pour la trajectoire économique de la France à moyen terme ?

Javier Milei, fragilisé par l’échec de ses réformes et des soupçons de corruption visant sa sœur, aborde les législatives d’octobre sous pression.

Sébastien Lecornu, qui cherche un accord de non-censure, s’est mis à l’écoute de la gauche, qui ne jure que par l’augmentation des impôts et des taxes sur les riches et les entreprises, lesquelles considèrent que la dette n’est que le résultat des cadeaux fiscaux.

Sébastien Lecornu fait face à trois défis : former un gouvernement, résister à la censure et faire adopter un budget.

La journée de mobilisation « Bloquons tout » a débuté dans une atmosphère tendue dans la capitale. Blocages du périphérique, heurts entre forces de l’ordre et manifestants, dépôts de bus paralysés et lycées filtrés par des élèves : dès l’aube, l’agglomération parisienne a été secouée par une série d’actions coordonnées. La préfecture de police a annoncé avoir procédé à 75 interpellations en seulement quelques heures, tandis que 6 000 policiers et gendarmes ont été déployés pour contenir la contestation.

Sélectionné par Emmanuel Macron dès ce mardi 9 septembre, Sébastien Lecornu, 39 ans, ancien ministre des Armées, succède à François Bayrou avec la charge urgente de rétablir une « stabilité politique et institutionnelle » à un moment où la France traverse une crise politique sans précédent.