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Mardi soir, une large majorité de députés a adopté l'article prévoyant la surtaxe sur les hauts revenus proposée par le gouvernement, censée rapporter deux milliards d'euros en 2025.

Sur BFMTV, Laurent Saint-Martin, le ministre du Budget et des Comptes publics a rejeté les propositions de certains députés d'augmenter fortement les recettes fiscales sans toucher au montant des dépenses publiques.

Alexandre Bompard, le PDG de Carrefour était l’invité du Grand Entretien sur Franceinter, ce jeudi 17 octobre.

Les anciens membres du gouvernement entendent bien peser dans les décisions du gouvernement. Tandis que le budget arrive à l’Assemblée, ils espèrent éviter des hausses d’impôts trop importantes.

"Nous ne voulons pas faire payer les classes moyennes, ni ceux qui travaillent, ni les plus fragiles", promet le ministre, Laurent Saint-Martin.

Avec les déficits abyssaux que nous connaissons en ce moment, les mesures prises sont de nature à inquiéter les plus riches.

Laurent Saint-Martin, ministre délégué chargé du Budget, a détaillé ce jeudi 3 octobre la part de ménages concernés par des prélèvements «exceptionnels» pour réduire le déficit dans le budget 2025. Cela devrait concerner 75 000 ménages.

Dans le projet de loi de finances qui sera présenté la semaine prochaine, le gouvernement prévoit 40 milliards d’euros de coupes dans les dépenses et 20 milliards d’euros de hausses d’impôts.

« Nous sommes dans une attitude constructive à l'égard de ce gouvernement », a noté le patron des patrons, « car nous sommes conscients que la situation des finances publiques est très grave et l'équation politique fragile ».

Emmanuel Macron et sa famille politique souhaitent préserver l’héritage des baisses d’impôts.

Ce mercredi, Les Républicains, parti dont est issu Michel Barnier, ont salué la «réflexion» du premier ministre sur «plus de justice fiscale» et appelé à réduire «d'urgence» les dépenses de l'État, a indiqué Vincent Jeanbrun, porte-parole du groupe des députés LR.

Si la reprise en main des finances des collectivités territoriales en pleine dérive depuis des années est un enjeu incontournable, les objectifs et les moyens définis par le gouvernement relèvent de la mission impossible pour les élus locaux.

Dénoncer l’endettement public est devenu le sport à la mode des opposants à Emmanuel Macron. Or, les chiffres de l’endettement sont moins graves que ce que l’on a dit et surtout, il existe de bonnes raisons de penser que cet endettement n’a rien d’explosif.

Des hausses d'impôts jamais vues au Royaume Uni depuis les années 1970

Sur le plan financier, la situation de la Ville de Paris est périlleuse et trompeuse. L'augmentation de la dette fait redouter le pire pour les contribuables.

Les Français sont partis en vacances en toute confiance dans la capacité de l'économie à se redresser, mais convaincus aussi qu'il faudra bientôt rembourser l'argent magique par des impôts nouveaux, alors qu'il y a des solutions alternatives dont le gouvernement n'ose pas encore parler.

Lors d'une question d'actualité au gouvernement, le député UMP Jérôme Chartier, a interpellé Michel Sapin après avoir stigmatisé la hausse de 80 milliards des impôts depuis l'élection présidentielle de 2012. Le Secrétaire d'Etat Christian Eckert lui a répondu que l'impôt sur le revenu ne rapportait pas autant.

Deux députés socialistes ont rendu un rapport sur la question de la déductibilité de l'impôt sur le revenu dont bénéficie une partie de la CSG.

Le gel du barème et la baisse du plafond de l'avantage fiscal lié au quotient familial représentent une grosse partie de la hausse.

Augmenter les impôts serait sept fois moins nuisible à l'économie qu'une coupe drastique des dépenses en phase de récession, si l'on se base sur une étude du Fonds monétaire international (FMI).