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Sabine Prokhoris publie « Le mirage #MeToo » aux éditions du Cherche Midi. Portée par les #MeToo, #BalanceTonPorc, et autres piloris virtuels, la parole des victimes sexuelles auto-proclamées est alors apparue comme exclusive source de vérité. Extrait 1/2.

Emmanuel Macron et de nombreux responsables politiques ont rendu hommage à Jacqueline Sauvage cette semaine suite à l'annonce de son décès. En faire un symbole de lutte contre les violences conjugales a-t-il un sens réel ? Les politiques ne sombrent-ils pas dans une spirale destructrice lorsqu'ils cèdent à la pression du commentaire permanent ?

Jacqueline Sauvage, graciée par François Hollande, revient dans un livre sur ses 47 années de calvaire auprès de son mari.

Libérée après un an de prison, Jacqueline Sauvage était invitée du 20 heures de France 2 ce vendredi soir.

"Le président de la République a estimé que la place de Madame Sauvage n'était plus aujourd'hui en prison, mais auprès de sa famille (…) Cette grâce met fin immédiatement à sa détention", peut-on lire dans le communiqué de l'Élysée.

Jacqueline Sauvage a déposé un appel, vendredi, pour tenter d'obtenir une libération conditionnelle.

Jacqueline Sauvage, condamnée à dix ans de réclusion pour le meurtre de son mari violent, a renoncé à faire appel après le refus de la justice de lui accorder une libération conditionnelle.

"Pour se défendre contre une personne qui a déjà commis à son encontre des actes de violences de manière réitérée, entretenant une menace permanente."

Le 31 janvier, François Hollande a fait usage de son droit présidentiel de grâce. Ce faisant, il a permis à Jacqueline Sauvage de quitter sa prison, revenant non pas sur sa condamnation, mais sur sa peine. Un sondage exclusif IFOP-Atlantico.

Après une analyse psychologique et médicale, la commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté, présidée par le préfet du département et un bâtonnier, décidera de confirmer ou non sa libération.

Après avoir reçu ses filles et ses avocates, François Hollande a rendu sa décision le 31 janvier au soir et a accepté de gracier Jacqueline Sauvage.

L'indignation devant sa condamnation d'une victime à 10 ans de réclusion pour avoir tué un mari barbare ne faiblit pas. Ce qui est en jeu : la légitime défense pour les femmes battues.

Chaque vendredi soir sur iTélé, Antoine Genton anime un débat face à face entre deux personnalités qui évoquent ensemble l'actualité du jour.

François Hollande a reçu ce vendredi 29 janvier à l'Elysée les filles de Jacqueline Sauvage, condamnée à 10 ans de prison pour le meurtre de son mari. Alors qu'elles demandent la grâce présidentielle, le président désire prendre "le temps de la réflexion".

Lors d'une entrevue d'une heure à l'Elysée, Sylvie, Carole et Fabienne Marot, accompagnées de deux avocates, ont plaidé la cause de leur mère auprès du chef de l'Etat.

Alors qu'elle a été battue pendant des années par son mari, lequel violait leurs enfants, Jacqueline Sauvage, 65 ans, a été condamnée en première instance à 10 ans de prison ferme pour avoir tiré sur son époux.