Bonnes feuillesLe seul regret de Philippe Bilger : ne jamais avoir été ministre de la JusticeMon seul recours, mon seul secours. Maîtrisant médiocrement les arts sociaux, voire inapte à la plupart, j’ai toujours perçu la parole comme l’unique alliée dont je pouvais disposer. De sorte qu’une fois compris ces manques et cette chance, je n’ai pas cessé de réfléchir sur elle, sa puissance, la preuve d’existence qu’elle procure, le pouvoir qu’elle donne, ses ambiguïtés aussi. Ce superbe et dangereux outil humain. Extrait de "La parole, rien qu'elle" de Philippe Bilger, aux Editions du Cerf (1/2).
15 janvier 2017