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Denis Jacquet aborde cette semaine la question de la baisse des impôts sur les entreprises.

L'ancien ministre de Nicolas Sarkozy à travers une interview donnée au JDD (Journal du dimanche) demande au chef de l'Etat un triple tournant "fiscal, social" et "territorial".

Comment une réforme limitée, légitime et équilibrée, est montée en épingle par des postures politiciennes manipulatrices, jusqu’à mettre les retraités dans les rues, au cœur de l’hiver.

L'année 2018 aura été insaisissable.

Décider & Entreprendre a pu avoir accès en exclusivité au « Projet de loi portant mesures d’urgences économiques et sociales » qui fait suite aux mesures annoncées par Emmanuel Macron dimanche 10 décembre.

Les annonces d'Emmanuel Macron lundi soir au JT ont convaincu un certain nombre de Français, mais nombreux sont aussi ceux qui considèrent que ces mesures sont insatisfaisantes...

Y a-t-il eu ou non une explosion des impôts sur les ménages depuis 2009? Assez curieusement, alors que les Gilets Jaunes bloquent les rues depuis plusieurs jours pour exprimer leur ras-le-bol fiscal, aucune étude posée n’a examiné clairement ce sujet.

Des enquêtes d'opinion montrent que les retraités craignent davantage pour leurs descendants que de souffrir de la pauvreté. Un ressenti qui se lit également dans les décisions macroniennes sur les droits de succession et la CSG.

Le chiffre annoncé jusqu'ici était de 100.000 retraités. Cette perte de revenus devrait coûter 350 millions d'euros à l'Etat.

L’obstination à charger l’impôt sur la feuille de paye a pour seule explication la perspective de rendre la CSG progressive.

Emmanuel Macron doit prononcer le 13 juin son discours sur sa politique sociale. Et ce pour répondre aux attentes des certains membres de son propre parti, qui ne semble pas comprendre la logique de leur président.

Fin de l'euphorie : la conjoncture se dégrade, et le gouvernement va devoir faire quelque chose pour s'adapter à cette nouvelle donne.

Derrière les confusions découlant de la mise en place différée de certaines réformes de la fiscalité, décryptage de la situation fiscale des français d'ici à la fin du quinquennat d'Emmanuel Macron.

L'essentiel de l'intervention du président au 13h de TF1.

La stratégie de communication de Macron cette semaine, répartie entre TF1 et BFMTV-RMC et Mediapart semble fondée sur le clivage existant entre province / inactifs / seniors, catégories que le président cherche à rassurer, et les CSP+ / catégories aisées urbaines. Cependant, si ce clivage existe, les incertitudes concernant l'avenir touchent également l'électorat macroniste et les catégories plus favorisées.

Selon l’enquête du Cercle de l’Epargne et d’Amphitéa pour l’année 2018, seuls 26 % des Français considèrent que leur pension est ou sera suffisante pour vivre correctement.

Janvier 2019, le prélèvement à la source va concerner l’étalement dans le temps de 70 milliards d’euros environ.

Quand la croissance économique ralentit, il faut préciser ce que l’on veut, le dire, l’expliquer et cesser de rêver d’être gentil pour tous.

Cette correction concernera 100.000 ménages dont le revenu fiscal de référence se situe "juste au-dessus" du seuil.

Le chef de l'Etat n’a pas pris la peine d’expliquer le sens de la hausse de la CSG qu’il a imposée au 1er janvier 2018. Convaincu que son impact serait marginal, lui et son équipe ont, depuis l’automne, minimisé l’effet de cette mesure qui est devenue très impopulaire. Cette stratégie du déni, vécue comme du mépris, produit un véritable effet boomerang sur la popularité du chef de l’État.