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À peine élu, le pape Léon XIV a prononcé ses premiers mots depuis le balcon du Vatican : « Le mal ne gagnera pas. » Une déclaration forte, dans un contexte mondial troublé, qui confirme pour certains observateurs, comme Jean-Sébastien Ferjou, que le conclave a désigné un pape pour les temps de guerre.

Américain, Augustinien, social : quel message a voulu envoyer l’Eglise en élisant Robert Francis Prevost ? Léon XIV sera-t-il un pape de compromis, de continuité ou de rupture ? Comment se situera-t-il vis-à-vis des Etats-Unis et de l’administration Trump, envers laquelle il a pu avoir des mots durs ? Pour en parler, Gérard Leclerc.

Élu le 8 mai 2025, Robert Prévost, sous le nom de Léon XIV, devient le premier pape nord-américain de l’Histoire. Dans ses premiers mots, il a marqué les esprits par une tonalité résolument unificatrice ainsi qu’une formule forte : "Le mal ne l’emportera pas". Qui est ce nouveau pape ? Que dit son choix de nom, son profil spirituel et son orientation pastorale ? L’abbé Clément Barré décrypte les filiations multiples du nouveau souverain pontife, ses enjeux liturgiques, sociaux et géopolitiques, et esquisse les lignes de force d’un pontificat qui pourrait bien conjuguer continuité et stabilisation.

Élu le 8 mai 2025, en écho à une date lourde de symboles historiques, le cardinal américain Robert Francis Prevost devient le 267e pape sous le nom de Léon XIV. Religieux augustinien, homme de terrain et de gouvernement, il s’inscrit dans une triple filiation : saint Léon le Grand, Léon XIII — père de la doctrine sociale de l’Église — et le pape François, dont il prolonge l’élan réformateur dans un style plus discret. Premier pontife nord-américain, Léon XIV incarne un choix de continuité dans le changement, refusant les replis identitaires comme l’agitation politique. À peine élu, il lance à la foule rassemblée place Saint-Pierre : « Le mal ne l’emportera pas », posant d’emblée la paix, l’unité et l’espérance comme boussoles d’un pontificat naissant.

À l’heure où les algorithmes s’invitent au seuil du sacré, le prochain Conclave révèle une tension inédite : comment préserver l’essence de la fonction religieuse sans la dénaturer, à l’époque de l’intelligence artificielle et du tout visible ?

Alors que s'ouvre le conclave pour élire le futur pape ce mercredi, les paris vont bon train pour la course au Saint-Siège.

À la veille du conclave qui désignera le successeur du pape François, les enjeux sont multiples : fractures internes, héritage controversé, pressions extérieures et quête d’un nouvel équilibre pour l’Église. Entre diplomatie, pastorale et réforme, plusieurs profils émergent mais c’est peut-être un compromis, discret mais décisif, qui façonnera l’avenir du catholicisme.

Cristobal Lopez Romero, l'archevêque espagnol de Rabat, assure n'avoir "absolument aucune ambition" et se désister de la course à la tiare pontificale.

Dans le contexte de la mort du pape Français, et après avoir déjà ironisé sur son désir de "devenir pape", la publication de ce cliché sur le compte Truth Social du président américain sonne comme une provocation de plus.

La rumeur monte : Emmanuel Macron chercherait à intervenir pour influencer le vote du conclave et le choix du prochain pape. Si cela peut sembler étonnant, que révèle cette accusation italienne de l’image de Macron de l’autre côté des Alpes ? En Europe aussi ?

Le chef de l’État chercherait à faire discrètement élire l’archevêque de Marseille, Jean-Marc Aveline, selon certains journaux de la presse conservatrice italienne.

Le président américain a affirmé mardi 29 avril être son propre « premier choix » s’il devait désigner le prochain souverain pontife.

Sous le règne de François, l’Eglise a acté sa nouvelle dimension mondiale. Au risque parfois d’oublier ses racines européennes. Avec un centre de gravité démographique pleinement tourné vers le Sud, l’Eglise va-t-elle tourner le dos à l’Europe ou lui proposer un nouveau chemin ? Pour en parler, Michel Chambon de Clermont.

Alors qu’elle n’était pas au menu du conclave impulsé par François Bayrou, la retraite par capitalisation s’invite peu à peu dans les discussions entre les partenaires sociaux.

Les funérailles du pape François étaient organisées ce samedi sur le parvis de la basilique Saint-Pierre.

Les catholiques électeurs MAGA veulent-ils peser sur le futur de l’Eglise, aux Etats-Unis mais aussi ailleurs dans le monde ? Il est en tout cas certain que les critiques formulées par les catholiques proches de Trump, à l’égard du pape François comme des idées qu’ils défendaient, furent aussi récurrentes que dures.

De par les règles protocolaires vaticanes, le cardinal Mamberti, 73 ans et originaire de Corse, devrait annoncer au monde entier le nom du prochain souverain pontife à l'issue du conclave organisé suite à la mort du pape François.

Ces films nous rappellent l'importance de respecter les récits sacrés qu'ils tentent de dépeindre et laissent le spectateur songeur quant à la limite entre licence artistique et déformation des faits.

Adaptation largement fidèle du roman de Robert Harris paru en 2016, Conclave d'Edward Berger raconte l'élection d'un nouveau pape après la mort soudaine du pontife.

L'Argentin Jorge Mario Bergoglio, élu pape mercredi, est un jésuite austère, considéré comme modéré et de tendance réformiste. Dès lors comment a-t-il pu être élu ? Réponse ci-dessous.