Le taux de rémunération de l’épargne populaire a été fixé à 1%, constituant un élément d’une politique des revenus qui ne dit pas son nom.
18 juillet 2014Le Réseau Atlantico
Best-Of du 2 au 8 novembre
Bruno Bertez est un des anciens propriétaires de l'Agefi France (l'Agence économique et financière), repris en 1987 par le groupe Expansion sous la houlette de Jean-Louis Servan-Schreiber.
Il est un participant actif du Blog a Lupus, pour lequel il rédige de nombreux articles en économie et finance.
Le taux de rémunération de l’épargne populaire a été fixé à 1%, constituant un élément d’une politique des revenus qui ne dit pas son nom.
Jusqu'à récemment, le Président Hollande ne s'est pas privé d'insister sur la situation dans lequel il a trouvé le pays pour justifier les mauvaises nouvelles économiques qui se sont enchaînées au fil des mois. Sauf que l'argument ne tient plus désormais...
Avant le vote suisse, on considérait que l'évolution vers l’intégration était incontrôlable, irréversible, que c’était un combat perdu d’avance que de s’y opposer. Après cinq ans de crise, on s’interroge sur ses bienfaits.
Aussi inattendu soit-il, le lien entre le socialisme, qu'il soit de droite ou de gauche, et le mouvement de financiarisation existe bel et bien.
La presse américaine relayée par Bloomberg fait état d’une étude qui met les points sur les "i" et ose évoquer la situation des banques européennes, et singulièrement des françaises, qui se trouvent en manque de fonds propres.
L’insolvabilité des gouvernements met les banques en faillite, tandis que l’insolvabilité des banques, par le transfert des dettes et le soutien apporté, met les gouvernements en faillite également. D’où l’idée qui consiste à briser le couple, en introduisant un tiers payant, qui n'est autre que les simples déposants.
Une réforme fiscale sérieuse ? Face au manque de légitimité de l'exécutif allié à la situation de crise et d'incertitude majeure, plus personne n'est dupe. La réforme passe pour ce qu'elle est : une parade.
Le patronat français n'a pas compris que ce qu’il faut faire, ce n’est pas déjeuner entre énarques pantouflards, inspecteurs des finances, polytechniciens ou centraliens. Non, ce qu’il faut, c’est gagner le cœur et la tête des gens, des citoyens.
En Allemagne, la nouvelle alliance entre le CSU et le SPD s'est accordée sur la mise en place d'une taxe sur les transactions financières. Cette dernière pourrait avoir des conséquences imprévisibles et se révéler plus mauvaise pour les peuples que pour les banques.
Les travaux et théories de John Maynard Keynes continuent d'inspirer la gauche française. Or le keynésianisme avait pour but d'éviter la faillite des Etats...
Loin de retrouver son niveau de vie d'avant-crise, la classe moyenne américaine fait au contraire les frais de la transformation de l'économie du pays.
Alors que même certains socialistes prennent conscience de l'asphyxie fiscale qui met les Français à genoux, il est peut-être temps de repenser le contrat social.
"Croissance, emploi... Et s'il gagnait son pari ?", titrait jeudi Le Parisien/Aujourd'hui en France. Les indicateurs donnent un début de réponse à cette interrogation.
La vision socialiste du partage du travail semble être de transférer nos emplois chez nos voisins européens.
Si les chiffres officiels font état d'une croissance de 1% aux Etats-Unis, le pays serait en réalité en pleine récession selon l'Economic Cycle Research Institute (ECRI). Explications.
François Hollande s'est engagé à porter à 100 000 le nombre de formations aux emplois vacants en 2014. Tout en oubliant que le système français de formation est à bout de souffle, financé par des subventions, miné par les syndicats et les gaspillages.
Les PIB remontent et les récessions ne seraient plus qu'un lointain souvenir. Même François Hollande l'a affirmé le 14 juillet, malgré des indicateurs économiques en demi-teinte. Simple optimisme ou méthode Coué ?
La presse américaine incite actuellement les particuliers à investir en bourse.
Alors que la Fed avait annoncé la fin de sa politique monétaire accommodante, elle revient en arrière sous la pression des marchés.
Plus d'impôts, moins de pouvoir d'achat, moins de chiffre d'affaires pour la France, une dégradation des comptes publics et donc en bout de course... encore plus d'impôts. Voilà la formule implacable du ministre de l'Économie et des Finances.