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Le laboratoire Servier serait sur le point de se séparer de sa filiale Biogaran, le numéro un français des médicaments génériques. De plus en plus de puissances étrangères se livrent à des prédations économiques.

Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’industrie, s’est dit « prêt à recevoir les acheteurs potentiels ».

Anne Jouan et Christian Riché publient « La Santé en bande organisée. Dissimulations, menaces et barbouzeries : le monde du médicament et ses arrangements entre amis » aux éditions Robert Laffont. Ce livre éclaire les recoins obscurs de la gestion de la santé publique en France et dévoile les coulisses de l'affaire du Mediator. Extrait 1/2.

En huit ans, c'est la première fois que la justice reconnaît la responsabilité du laboratoire dans ce scandale sanitaire.

Dans un livre au vitriol, le Professeur Jean Bardet, cardiologue, ancien parlementaire et membre du Comité consultatif national d’éthique, pose les questions qui ne manqueront pas d’être au cœur du procès Servier, l’an prochain.

Pour la première fois, le tribunal de Paris a jugé l'Etat "responsable des fautes commises" par l'agence du médicament (ANSM), "pour ne pas avoir suspendu ou retiré à compter de 1999 l'autorisation de mise sur le marché du Mediator".

La Commission européenne a également sanctionné 5 fabricants de médicaments génériques.

Mais aussi l’interview exclusive du “ cireur de souliers ” de l’ex-conseiller du président, et, et, et…, re-scoop !, le rebondissement de l’affaire Bygmalion impliquant Jean-François Copé. Ah, y’a du gâteau — du lourd, du léger, de l’aigre et de l’indigeste, dans la revue de presse des hebdos !

Morelle, Servier, Buisson, Cahuzac... les affaires se suivent et se ressemblent pour les hommes d'influence de tout poil. Explication de ce sentiment d'impunité qui les pousse à croire que leurs" casseroles" ne ressurgiront jamais.

Le fondateur du laboratoire pharmaceutique éponyme est décédé mercredi soir à l'âge de 92 ans. Au cours de ces dernières années, son nom a surtout été associé au scandale du médiator.

La présidente du tribunal correctionnel de Nanterre, Isabelle Prévost-Desprez, demande un supplément d'information.

En parallèle de l'instruction à Nanterre, une seconde, menée par le pôle Santé Publique de Paris, est toujours en cours

Quelque 700 parties civiles attaquent les laboratoires Servier pour "tromperie aggravée". Le procès reprend aujourd’hui, mais la bataille de procédure autour du Mediator pourrait bien continuer.

Selon le rapport de justice, le Mediator aurait dû être retiré entre 1998 et 2003 au vu des premiers cas. Il y aurait plus de 220 morts à court terme.

Dominique Maraninchi, directeur général de l'ANSM, est le troisième membre de l'agence a être inquiété par la justice.

La justice soupçonne l'Agence du médicament d'avoir contribué au scandale du Mediator qui a fait des centaines de morts en France. Dès lors, son directeur a été convoqué mardi par les juges pour une possible mise en examen de l'Agence.

Les experts n'ont pas établi de lien de causalité entre la prise du médicament et les pathologies cardiaques.

Les Laboratoires Servier étant déjà en examen dans la cadre d'une information judiciaire à Paris, ils ne peuvent être jugés dans le même temps à Nanterre.

Le fondateur des laboratoires Servier, Jacques Servier, risque 4 ans de prison et une amende de 37 500 euros.

Dans le cadre de l'enquête sur le Mediator, les domiciles de cadres de l'organisme ont aussi été fouillés.