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Le gouvernement allemand a sabré mercredi ses prévisions de croissance économique pour l'année en cours.

Les mesures annoncées par Michel Barnier pour réduire les dépenses publiques vont-elles nuire à la croissance ? La France aura-t-elle structurellement des difficultés économiques tant que la BCE ne changera pas de stratégie ?

Le président argentin Javier Milei a annoncé son intention d'éliminer entièrement le déficit budgétaire l'année prochaine, réitérant ainsi ses promesses de discipline fiscale, malgré la récession qui frappe le pays.

Les bourses mondiales tanguent très fortement en ce début de semaine en raison du risque de récession aux États-Unis, qui pourrait contaminer la planète toute entière. Tokyo, en chute libre, a entraîné toutes les bourses asiatiques, puis l’Europe et enfin New York.

Un bouclier tarifaire a été mis en place sur les tarifs de l'énergie. Est-ce dangereux pour l'économie ?

Les chiffres de 2023, concernant l'Allemagne, sont clairs et univoques : le pays est bel et bien en récession. Et ceci aura un impact sur la France en 2024.

Echapperons-nous finalement à la récession ?

Les choix faits en matière de transition énergétique comme en termes d’alliance géopolitiques ont déjà plongé le pays dans une profonde crise économique. Et la politique économique suivie par Berlin va parachever le désastre…

Pour le gouverneur de la Banque de France, Villeroy de Galhau, l’économie tricolore « va dans la bonne direction ».

Plusieurs statistiques démontrent que la conjoncture s'assombrit avec netteté pour l'économie française. Il y a évidemment l'inversion de la courbe du chômage qui repart à la hausse : +0,6% et les prévisions de croissance : celle-ci étant d'ores et déjà qualifiée d'"atone" par une récente note de conjoncture de l'INSEE.

Les calculs politiques faits par les gouvernements successifs n’expliquent pas tout...

Dans un contexte de ralentissement de la croissance en Europe, la Commission de Bruxelles reconnaît que l'Allemagne est plombée par la récession, mais que les pays du Sud de l'Europe, la France et l'Espagne notamment, font beaucoup mieux que prévu.

La Banque centrale européenne (BCE) doit déterminer cette semaine si elle procède à une nouvelle hausse des taux d'intérêt.

Bruxelles a revu sa prévision concernant l'Allemagne et anticipe désormais une récession de 0,4%.

Si l'on en croit une grande partie de la classe politique et des observateurs, la France n'échappera pas à la récession en 2024, pour cause de trop grande rigueur dans la politique monétaire. Comme si les taux d'intérêt étaient responsables de tous nos maux.

Alors que les prévisions de croissance sont contrastées, certains estiment que le scénario noir de récession globale pourrait être évité. Des économistes penchent en effet pour un scénario de récession par roulements, ou perlée, soit un ensemble de récession successives dans différents secteurs d’activité.

Les conséquences de la hausse des taux importante opérée par la BCE pourraient progressivement s’aggraver jusqu’en 2024 et mener à une contraction de la production de l’ordre de 3,8%.

Alors que les chiffres de la croissance sont meilleurs que prévus, ils cachent une réalité bien plus sombre.

Alors que les signes avant-coureurs d'une récession se multiplient et que la BCE s'apprête à augmenter ses taux, la demande de prêts de la part des entreprises de la zone euro a atteint son niveau le plus bas depuis 20 ans.

Le Royaume-Uni s'était rêvé un beau Brexit: loin des complexités administratives de Bruxelles, il devait être florissant. Quelques années après, le Royaume-Uni est au bord de la crise !