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Large victoire de Hamon 58,87 %, Valls 41,13 %

A midi, 567 563 personnes ont voté (sur 75% des bureaux de vote), soit une légère hausse par rapport à la semaine dernière..

Ce nouveau baromètre Harris Interactive pour Atlantico révèle également que, pour la première fois, les sympathisants socialistes souhaitent la victoire de Benoît Hamon (58%) face à Manuel Valls (30%).

Le succès de la primaire de gauche, prolongeant l'agonie du PS, tiendrait de l’acharnement thérapeutique. Un échec, voire l'élimination de Valls par ses concurrents archéos, ouvrirait un boulevard à Fillon en cas d'effondrement de Macron. Je vais commencer par aller bruncher. On réfléchit mieux le ventre plein.

Ségolène Royal, ministre de l'écologie du Développement durable et de l’Énergie pourrait apporter son soutien à Emmanuel Macron. Loin d'être une bonne nouvelle pour le leader du mouvement "En Marche !", ce possible soutien a des atours de "baiser de la mort".

L'ex-candidat au scrutin avait finalement été recalé de la compétition.

Il arriverait à égalité en cas de duel contre Benoît Hamon, selon un sondage Kantar Sofres OnePoint.

A l'occasion de la sortie de son dernier ouvrage "Arnaud Montebourg, l'homme girouette", Frédéric Charpier revient pour Atlantico sur les contradictions politiques du candidat à la primaire de la gauche.

Le Parti socialiste, si prompt à faire la morale à tout le monde, a eu du mal à disqualifier Gérard Filoche qui a pourtant eu dans la passé des propos immondes.

A l'occasion d'un déplacement de campagne à Narbonne, l'ancien Premier ministre a déclaré vouloir "incarner une force tranquille", ce 12 décembre.

La présidente du PRG sera finalement candidate dans la cadre de la primaire de la gauche. La nouvelle est tombée à 16h et ne devrait pas faire trembler les éléphants du PS. Elle a pourtant son intérêt. Très stratégique. Décryptage.

L'homme qui veut que nous sachions qu'il a de l'expérience comme il n'a pas manqué de le souligner dans sa déclaration de candidature à la présidentielle n'a curieusement aucun bilan à défendre.

Si la victoire de la gauche au second tour de l'élection présidentielle semble compromise, elle demeure néanmoins possible : si la gauche bénéficie de certaines conditions, elle pourrait à nouveau remporter l'Elysée et s'affranchir du bilan du dernier quinquennat.

La presse allemande se déchaîne contre l'exécutif français : elle n’a pas de mots assez durs pour fustiger le quinquennat de François Hollande et la gouvernance de Manuel Valls.

Alors qu'au second tour de la primaire, François Fillon a réalisé un score de plus de 68% (4 millions de votants), la droite dispose, en vue de la présidentielle de 2017, d'une dynamique forte. Une situation qui contraste avec celle de la gauche, qui vit un état de tension et d'affrontement inédit.

Dans une interview accordée au JDD parue ce dimanche, Manuel Valls n'a pas exclu de se présenter contre François Hollande à la primaire socialiste. Si François Fillon a mis cinq ans à se détacher de l'héritage sarkozyste, il semble difficile pour le Premier ministre d'opérer une telle rupture avec le bilan du chef de l'Etat sur une durée aussi courte.

"La primaire permet de submerger les stratégies diviseuses des appareils par la puissance populaire", estime l'ancien ministre.

L’élection de François Fillon va précipiter les grandes manœuvres à gauche. François Hollande et Manuel Valls vont sans doute déclarer leurs candidatures dès la première semaine de décembre.

Pendant que la droite se forgeait un projet et une vision autour d’une cortication claire, la gauche a vécu un week-end d’effondrement profond, dans des proportions qui laissent songeur, et même qui inquiètent.

Alors que le trio Juppé-Sarkozy-Fillon s'affrontent ce dimanche lors du premier tour de la primaire de la droite, nous avons voulu mesurer les chances de réussite de celui à gauche constitué par Valls, Hollande et Montebourg.