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L’Insee a annoncé ce jeudi que l’endettement public français atteignait désormais 3.305,3 milliards d’euros soit 113% du PIB (contre 109,8 il y un an).

Jusqu’alors, François Bayrou parlait de l'Himalaya. Sa ministre porte-parole du gouvernement prévient tout le monde que le budget 2026 sera cauchemardesque. La croissance fléchit, les dépenses s’amoncellent, les impôts et la dette sont intouchables.

L’Insee a dévoilé des chiffres relatifs au déficit public français. Une nouvelle augmentation de la dette a été enregistrée.

Pour beaucoup, c’est l’équation impossible : financer l’augmentation des dépenses militaires sans augmenter les impôts, tout en protégeant le modèle social et sans aggraver la dette. C’est le pari que va devoir tenir le ministre de l’Économie, Eric Lombard.

L’institut Rexecode a publié une étude pointant l’écart des prélèvements sur le travail en pourcentage du salaire brut entre la France et plusieurs pays européens.

Alors que les fonds américains s’assèchent, les dirigeants politiques de gauche veulent maintenant que l’UE finance les ONG progressistes-mondialistes.

Les Français empruntent de moins en moins, ce qui traduit l'inquiétude générale face aux difficultés structurelles, notamment dans l'immobilier et l'automobile, mais pas que. En revanche, l'État ne se prive pas de vivre à crédit. Tout est lié, donc tout s’explique, mais on marche sur la tête.

Face à la colère et l’inquiétude des auto-entrepreneurs, le ministre de l’Économie, Éric Lombard, a annoncé que l’abaissement du seuil d’exemption de TVA, prévu dans le budget adopté ce jeudi 6 février, allait être « suspendu » le temps d’une « concertation ».

Les libéraux ont pratiquement disparu de la carte politique, alors que la situation économique et sociale nécessiterait urgemment une politique alternative capable de booster le travail et la création de richesse. Mais même à droite, on a peur du libéralisme.

Le livret A vient de passer d'un taux de rémunération de 3% à 2,4% : est-ce bien pour certains ?

Les performances économiques de l’Espagne, saluées par la gauche française, ne doivent pas masquer les critères spécifiques du modèle espagnol, très éloignés du coût du travail, des taxes et du poids de la dette en France.

Entre la gauche et une partie du RN voire de la droite qui nous imaginent dans un enfer ultra libéral et des macronistes qui affirment avoir sauvé l’économie française grâce à une politique de l’offre, quel bilan tirer de 7 ans de macronisme ?

En 2011, on était « riche » à partir de 4 000 euros par mois. En 2025, le seuil de la fortune insolente est ramené à moitié moins pour les retraités.

L'instabilité politique a un coût qui rend financièrement rationnelles les concessions sur les objectifs de réduction du déficit budgétaire. Mais jusqu’où ?

En tout et pour tout, ce sont quelques millions de Français qui s’apprêtent à recevoir un versement de la Direction générale des finances. Ce qu’il faut savoir.

En l’absence de mesures fortes, le déficit atteindrait 7% du PIB en 2025. La responsabilité du Président de la République est écrasante.

Spoiler : elle fonctionne bien plus qu’on ne le dit. Mais jusqu’à quand…?

Trop d’impôts d’un côté, trop de dépenses publiques sociales de l’autre, la Commission de Bruxelles, qui a déjà mis la France sous surveillance, considère qu’elle ne réussira pas à présenter le budget de rééquilibrage qui lui avait été présenté par Michel Barnier.

La discussion budgétaire pourrait et devrait préparer le rééquilibrage des finances publiques, mais elle risque fort de déboucher sur des décisions qui vont nous conduire à la catastrophe. En réclamant plus d’impôts, les députés vont au naufrage.

Un débat était organisé sur le plateau de BFMTV sur le budget présenté par Michel Barnier. Jean-Sébastien Ferjou, directeur de la publication d’Atlantico, était l’invité de BFMTV.