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L'idée d'organiser des élections palestiniennes semble bien lointaine compte tenu des destructions et de la crise humanitaire actuelles, en particulier dans la bande de Gaza.

Un Palestinien a été tué par balle alors que des dizaines de colons israéliens ont attaqué un village du nord de la Cisjordanie occupée, incendiant des maisons et des voitures. Benyamin Netanyahou a déclaré qu'il considérait l'incident avec « la plus grande gravité ».

Les violences perpétrées par les colons juifs en Cisjordanie palestinienne ont fortement augmenté. Depuis le 7 octobre, l'armée israélienne et les colons ont tué au moins 155 Palestiniens sur le territoire

Un récent sondage, mené avant l'attaque du 7 octobre, montrait que seuls 29 % des habitants de Gaza soutenaient le Hamas. Il y avait également un très fort mécontentement envers l’autorité palestinienne en Cisjordanie ; et la majorité des sondés étaient partisans d’une solution à deux Etats.

Alors que se poursuit la plus grave confrontation entre le Jihad islamique et Israël depuis une guerre éclair l'an dernier, Israël a accepté une trêve proposée par l'Egypte dans la bande de Gaza.

Un Palestinien a été tué et d’autres blessés dans des échanges de tirs lors d’une opération de l’armée israélienne à Jénine, d’où est originaire l’auteur de l’attaque terroriste de jeudi à Tel-Aviv.

Un homme armé a ouvert le feu à la terrasse d'un bar de Tel-Aviv en Israël et a provoqué le chaos dans la ville dans la soirée de jeudi. L'attaque a fait deux morts - deux hommes âgés de 27 et 28 ans - et au moins 16 blessés. 

Alors que le monde a les yeux tournés vers la guerre en Ukraine, Israël connaît une vague d’attentats meurtriers extrêmement importante ces derniers jours. C’est très inquiétant pour la suite car il peut y avoir un effet d’entraînement.

Après onze jours de guerre, un cessez-le-feu sous médiation égyptienne est intervenu vendredi entre Israël et les Palestiniens du Hamas. Les émeutes meurtrières à Lod et à Jaffa, dans les villes où coexistaient Juifs et Arabes israéliens, ont fait renaître le spectre de la guerre civile pour l'Etat hébreu.

Depuis dix jours le Proche-Orient connaît un nouveau regain de violence avec une multiplication des fronts : guerre entre Israël et le Hamas, violentes manifestations dans les villes israéliennes mixtes, heurts dans les territoires de Cisjordanie, soubresauts à la frontière israélo-libanaise…

Israël et les Emirats arabes unis ont signé sous l'égide des États-Unis un "accord de paix historique", selon Donald Trump, permettant à ces deux pays de normaliser leurs relations.

Netanyahu ne possède pas d’autre alternative que d’occuper définitivement toute la Cisjordanie. Et il doit le faire avant la prochaine échéance électorale américaine.

Condamnant le plan israélien comme un projet « criminel », Abu Obeida a déclaré que si Israël poursuivait l'annexion, ce serait « une déclaration de guerre à notre peuple palestinien ».

Il y a fort à parier que, le 1er juillet prochain, le gouvernement israélien envisagera de transposer sur un plan pratique sa décision d’annexer les colonies juives de Cisjordanie, soit approximativement 30 pour cent du territoire que les palestiniens revendiquaient pour leur futur Etat.

L'annexion de ces colonies par Israël pourrait sonner le glas de la solution "à deux Etats" pour résoudre le conflit israélo-palestinien.

La visite de Mike Pence, qui a parlé à la Knesset ce 22 janvier, ainsi que la reconnaissance par les Etats-Unis de Jérusalem comme capitale d'Israël aurait, selon une tribune publiée dans le New-York Times par un général israélien retraité, été interprétée comme un feu vert à l'annexion de nouvelles portions de la Cisjordanie.

Habituellement opposés, les Etats-Unis se sont abstenus.

Les médias français (pas tous quand même) tuent les morts une deuxième fois. Pas tous les morts : les morts israéliens.

Le choix des mots fait par les médias français pour parler de la mort tragique d'un enfant palestinien dans les flammes est lourd de sens.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, des colons vivant en Cisjordanie occupée ont incendié une maison de Palestiniens, provoquant la mort d'un bébé. Le Premier ministre israélien a dénoncé un "acte de terrorisme", un terme très rarement utilisé à l'encontre de colons.