Dans notre système démocratique, des membres de la majorité peuvent critiquer mais pas s’opposer au gouvernement. Ceux qui s'engagent jusqu'au bout dans cette voie risquent de perdre leur investiture en 2017.
8 juillet 2014Le Réseau Atlantico
Best-Of du 2 au 8 novembre
Yves Derai est journaliste et écrivain. Il a été directeur de la rédaction de la radio BFM, puis grand reporter au Nouvel Economiste. Il dirige les Editions du Moment depuis 2006 et anime la rubrique politique à l'Optimum depuis 2001.
Il a co-rédigé plusieurs essais politiques qui sont devenus des best-sellers, comme Belle Amie (Editions du Moment), Carla et les Ambitieux (Editions du Moment), Ruptures (Editions du Moment), Villepin, l'homme qui s'aimait trop (L'Archipel) ou Chirac, un Président sympa (Calmann-Levy).
Dans notre système démocratique, des membres de la majorité peuvent critiquer mais pas s’opposer au gouvernement. Ceux qui s'engagent jusqu'au bout dans cette voie risquent de perdre leur investiture en 2017.
Lors de leur rencontre, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé auraient amorcé une discussion autour de l’idée qu’ils n’auraient aucun intérêt à s’affronter dans une primaire en 2016 et qu'ils devraient plutôt réfléchir à une alliance.
L’ancien ministre de l’Éducation pourrait bien se révéler le parfait mécanicien capable de réparer un appareil bien déglingué depuis l’affaire Bygmalion.
Les trois anciens Premiers ministres Jean-Pierre Raffarin, Alain Juppé et François Fillon à la tête de l’UMP ne cachent pas leurs ambitions présidentielles.
Face à cette femme déterminée qui a osé le renouvellement des cadres de son parti, actualisé un corpus doctrinal adapté à l’époque, fait le ménage dans ses rangs, ringardisé son père et réussi son relooking en parlant un langage simple, l'UMP et le PS tergiversent.
Le score historique du Front National aux dernières européennes laisse penser que Marine Le Pen possède de grandes chances d’être présente au second tour de la prochaine présidentielle. Reste à savoir face à qui. Mais tout cela ne semble pas perturber outre mesure François Hollande.
L'Europe actuelle ne constitue pas un véritable atout pour notre pays car elle ne fait que privilégier l’élargissement à l’approfondissement.
François Hollande a fini par s’inspirer des notes économiques que DSK lui faisait passer pendant la campagne de 2012 et qu’il balayait avec mépris en ces temps qui paraissent bien lointains où, dans ses discours enflammés, il empruntait à Jean-Luc Mélenchon ses diatribes antilibérales et sa diabolisation aveugle de la finance.
Ces conseillers chargés par des entreprises ou des hommes politiques de gérer leur communication feraient parfois mieux de se taire...
Si certains se sont amusés à imaginer comment l'Histoire aurait pu être changée par de simples décisions, il est possible de se livrer à une semblable uchronie dans un passé très récent : 2012, François Hollande incorpore dans son gouvernement tous ceux qui l'on soutenu, y compris François Bayrou...
L'arrivée de Manuel Valls à Matignon a infligé un terrible coup de vieux à toute une génération d’hommes politiques rêvant encore d’Elysée, notamment à droite. Les Juppé, Fillon, Bayrou et même Sarkozy semblent vieillis, usés, fatigués face au nouveau Premier ministre.
Depuis que Ségolène Royal est entrée par la grande porte au gouvernement -en tant que ministre de l’Environnement avec le rang de numéro 3 - pas un jour ne passe sans qu’une déclaration ou un pseudo-projet ne fasse couiner le Paris politico-médiatique.
La stratégie qui consiste à nommer des ministres sur des secteurs qu'ils connaissent mal vise à les rendre très dépendants de leurs cabinets, lesquels sont en général contrôlés par l’Elysée et Matignon.
Nicolas Sarkozy assistait ce lundi au premier meeting de campagne de Nathalie Kosciusko-Morizet.
Sanctionner la Russie pour ses agissements en Crimée ? Fermer la centrale nucléaire de Fessenheim ? Faire voter une loi pour activer le pacte de responsabilité ? Bof, bof et re-bof. Notre président semble préférer laisser du temps au temps, comme disait l’autre…
Un sondage BVA commandé par le "Parisien Magazine" et finalement non publié place Dominique Strauss-Kahn en tête des personnalités politiques susceptibles de faire mieux que François Hollande à la tête du pays, devant Alain Juppé, Nicolas Sarkozy et Manuel Valls.
Nombreux sont les proches de Nicolas Sarkozy qui ont tenté de l'avertir de la dangerosité de son sulfureux conseiller Patrick Buisson. Il ne les a pas écoutés. Bien mal lui en a pris.
Cécile Duflot soutiendrait "plutôt deux fois qu’une" la prochaine manifestation contre le projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes si cher à son patron, Jean-Marc Ayrault... Dernier rebondissement dans une interminable série de désaccords.
Après un déplacement à Kiev, Bernard-Henri Lévy multiplie les interventions médiatiques sur la violente crise qui secoue l'Ukraine.
La cote de popularité du ministre de l'Intérieur Manuel Valls dégringole dans les sondages depuis son combat très médiatique contre le spectacle de Dieudonné M'bala M'bala.