"En quoi suis-je laxiste ? Depuis deux ans, c'est magique, j'entends ça tous les jours mais personne ne me donne un seul exemple", demande Christiane Taubira dans Le Parisien du 2 juin.
3 juin 2014Le Réseau Atlantico
Best-Of du 2 au 8 novembre
Xavier Bebin est secrétaire-général de l'Institut pour la Justice, juriste et criminologue. Il est l'auteur de Quand la Justice crée l'insécurité (Fayard)
"En quoi suis-je laxiste ? Depuis deux ans, c'est magique, j'entends ça tous les jours mais personne ne me donne un seul exemple", demande Christiane Taubira dans Le Parisien du 2 juin.
Selon "Le Monde" du mardi 13 août, le ministre de l'Intérieur affirme qu'il a de nombreux "désaccords" avec la garde des Sceaux sur le projet de loi pénale.
La France enregistre un nouveau record du nombre de détenus au 1er juin, soit presque 68 000 personnes, pour un taux d’occupation de 118,5%.
Parmi les personnes dont la photo figure sur le "Mur des cons" du Syndicat de la magistrature, on reconnaît notamment le père d’une jeune fille victime de viol.
Ce gangster multirécidiviste a été condamné au début des années 2000 à des peines qui auraient dû le maintenir en détention jusqu’en 2032. Mais il a été libéré en 2009.
Xavier Bébin explique que l'incarcération des délinquants multirécidivistes permet de prévenir de nombreux crimes et délits. Cela pour une raison simple : une petite minorité de délinquants est responsable d'une très grande part des crimes et délits. Extrait de "Quand la justice crée l'insécurité" (2/2).
Xavier Bébin explique en quoi la justice française est beaucoup moins ferme aujourd'hui qu'en 1960, malgré une augmentation manifeste des crimes et des délits depuis cinquante ans. Extrait de "Quand la justice crée l'insécurité" (1/2).
Les juges Tournaire et Gentil, en charge de l'affaire Bettencourt, avaient signé en juin une tribune anti-Sarkozy dans Le Monde. De quoi jeter la suspicion sur leur impartialité.
D'après un sondage CSA publié sur Le Figaro pour l'Institut pour la Justice, les Français qu'ils soient de gauche comme de droite défendent des opinions en marge de celles de Christiane Taubira, l'actuelle garde des Sceaux.
Anticor a déposé plainte pour favoritisme et détournement de fonds publics, visant indirectement Nicolas Sarkozy et son entourage dans l'affaire des sondages commandés par l'Elysée. Mais Anticor compte dans son comité Christiane Taubira, la garde des Sceaux… La proximité de l'association avec le pouvoir pose-t-elle problème ?
Contrairement à ce que martèle la garde des Sceaux, la France ne pratique pas le "tout carcéral", très loin de là. Ce n'est pas le nombre de détenus qui est excessif : c'est le nombre de places de prison qui est gravement insuffisant.
Interviewée par Libération, Christiane Taubira se prononce contre les peines planchers, contre les courtes peines, contre les centres éducatifs fermés... Ne devrait-elle pas d'abord faire en sorte que les peines prononcées par les magistrats soient appliquées ?
L’Institut pour la Justice s'est dit indigné par la libération, dans l’attente de son procès, de l’auteur présumé du meurtre du jeune Thomas Laché. En ligne de mire, les délais butoirs qui privent les juges de leur pouvoir d’appréciation sur la remise en liberté ou non de criminels placés en détention provisoire.
Le contrôleur général des lieux de privation de liberté propose de lutter contre la surpopulation des prisons en amnistiant les peines les plus courtes. Une solution de facilité qui semble nier toutes les réalités judiciaires et criminelles actuelles.
L'Institut pour la Justice reconnait le talent, l'humour et l'influence du blogueur à succès Maître Eolas. Mais beaucoup moins sa neutralité politique. Gravement mis en cause, l'Institut l'accuse de calomnie et va porter plainte contre lui. Voilà pourquoi...
Les établissements pénitentiaires, responsables de la récidive criminelle ? C'est en substance ce qu'affirmait Le Monde de samedi. En réalité la prison ne semble pas influer sur la récidive, mais plutôt avoir un impact positif sur la criminalité. Explications...
La Commission des lois a adopté mercredi dernier un amendement proposant d'accroître le droit des victimes, en leur permettant de faire appel des verdicts de Cour d'Assises. Le ministre de la Justice Michel Mercier y voit un « grand danger ». A tort ?