Un écart important subsiste entre le taux de chômage structurel de la France et celui de l'Allemagne.
14 juin 2023Le Réseau Atlantico
Best-Of du 2 au 8 novembre
Patrick Artus est économiste spécialisé en économie internationale et en politique monétaire.
Il est directeur de la Recherche et des Études de Natixis.
Il est professeur à l'École Polytechnique, professeur associé à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne, membre du Conseil d’analyse économique, du Cercle des économistes et membre de la Commission économique de la Nation.
Patrick Artus est le co-auteur, avec Isabelle Gravet, de La crise de l'euro: Comprendre les causes - En sortir par de nouvelles institutions (Armand Colin, 2012)
Un écart important subsiste entre le taux de chômage structurel de la France et celui de l'Allemagne.
La productivité est un élément-clé pour comprendre ce sur quoi le gouvernement aurait dû agir.
Les gains de productivité sont très faibles dans la zone euro par rapport aux Etats-Unis. Cela renforce les difficultés des pays européens notamment pour la croissance, le budget ou pour financer les retraites.
Une étude pour Natixis dévoile des signes encourageants sur le front économique.
L'économiste Patrick Artus nous aide à décrypter cette croissance que nous avons attendue depuis de nombreuses semaines.
Patrick Artus et Marie-Paule Virard publient « La dernière chance du capitalisme » aux éditions Odile Jacob. Ils y expliquent comme le capitalisme s'est fourvoyé dans la défense des rentes des actionnaires et avancent des solutions pour adapter le capitalisme au monde actuel afin de favoriser l'innovation et réduire les inégalités.
Patrick Artus et Marie-Paule Virard publient « La dernière chance du capitalisme » aux éditions Odile Jacob. Le capitalisme néolibéral, dont la nature a beaucoup évolué depuis les années 1980, est en sursis. Perçu comme injuste et inégalitaire, il nourrit colère et rancœurs. Il se révèle inefficace en créant de moins en moins de croissance. Faut-il en finir et changer radicalement de système ? Extrait 2/2.
16 mai 2021Patrick Artus et Marie-Paule Virard publient « La dernière chance du capitalisme » aux éditions Odile Jacob. Le capitalisme néolibéral, dont la nature a beaucoup évolué depuis les années 1980, est en sursis. Perçu comme injuste et inégalitaire, il nourrit colère et rancœurs. Il se révèle inefficace en créant de moins en moins de croissance. Faut-il en finir et changer radicalement de système ? Extrait 1/2.
15 mai 2021Alors que les chiffres du gouvernement indiquent un montant astronomique au coût de la gestion (et des conséquences) de la pandémie, l’idée que nous sommes proches de la fin de la crise freine toute velléité de Zéro Covid. Les scénarios de sortie lente sont pourtant loin d’être exclus.
14 avril 2021La fermeture des écoles et des commerces « non essentiels » sur l’ensemble du territoire va coûter environ 11 milliards d’euros en aides pour ce mois d'avril. Les 5,8% de croissance annoncés jusqu'ici pour 2021 vont être revus à la baisse, selon les précisions de Bruno Le Maire. Le confinement très strict du printemps 2020 avait amputé le PIB d'environ 30% par mois.
Sur ces trois sujets, certaines mesures de bon sens devraient être adoptées, mais elles sont loin de faire l'unanimité.
Les jeunes sont pris en étau entre un système éducatif trop généraliste et la hausse des prix de l'immobilier.
Si les salaires ont eu tendance à moins augmenter que la productivité dans les pays de l'OCDE depuis 20 ans, la situation pourrait s'inverser.
Les mesures annoncées par le président ont leur mérite, mais elles ne s'attaquent pour l'instant pas au vrai problème qui touche les gilets jaunes : leur manque de compétences pour affronter le monde moderne.
Selon une note publiée ce 12 novembre, "La déformation du partage des revenus dans les pays de l’OCDE est à la fois un problème social et d’équité et un problème d’efficacité économique".
Les différences démographiques entre la France et l'Allemagne pourraient bien être liées au différentiel d'emploi et de chômage entre Paris et Berlin.
Il n’y a plus de place dans le monde pour que tous les grands pays soient de grands pays industriels. L’industrie va donc se concentrer dans les pays qui, soit bénéficient d’un avantage en termes de coûts de production (Chine et autres pays émergents, en Europe, l’Espagne par exemple), soit présentent un avantage en termes de niveau de gamme (Allemagne, Corée du Sud, Japon) avec une concurrence de plus en plus féroce entre les pays autour de ces deux facteurs. Extrait du livre de Patrick Artus et Parie-Paule Virard "Et si les salariés se révoltaient", aux éditions Fayard (2/2).
29 juillet 2018Tous les ingrédients sont en place pour une situation potentiellement explosive, d’autant que les État providence ne joueront pas éternellement le rôle d’amortisseur. Et si les salariés se révoltaient? Pour le moment, ils se contentent d’exprimer leur désarroi chaque fois qu’ils en ont l’occasion, dans les sondages d’opinion ou dans les urnes, sur fond de désenchantement démocratique et de vertige populiste. Mais il serait inconséquent de minimiser la souffrance collective, de prendre la colère qui monte à la légère. Extrait du livre de Patrick Artus et de Maire-Paule Virard "Et si les salariés se révoltaient", aux éditions Fayard (1/2).
28 juillet 2018Chômage, précarisation de l’emploi, baisse du niveau de vie, creusement des inégalités, poussée de la pauvreté, déclassement des classes moyennes… Les salariés sont exaspérés, explique Patrick Artus, le chef économiste de Natixis, dans son dernier livre. Et s’ils finissaient par se révolter ?
Si l'Allemagne n'accepte plus de prêter son épargne au sein de la zone euro on peut considérer que de fait elle n'y est plus.