Un poisson sur trois pêché dans le monde ne parvient jamais dans l'assiette, qu'il soit rejeté par-dessus bord ou pourri avant d'être mangé. Mais l'aquaculture n’est pas la solution.
22 juillet 2018Le Réseau Atlantico
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Nicolas Fournier est en charge des questions politiques européennes pour Oceana en Europe, organisation non-gouvernementale internationale créée en 2001 dont l'objectif est la conservation des océans et la préservation des écosystèmes et des espèces marines en danger.
Un poisson sur trois pêché dans le monde ne parvient jamais dans l'assiette, qu'il soit rejeté par-dessus bord ou pourri avant d'être mangé. Mais l'aquaculture n’est pas la solution.
Alors que l'aquaculture a atteint en 2012 les 70 millions de tonnes de poissons élevés et pourrait être une réponse pour nourrir une population terrestre toujours plus nombreuse, une étude de l'Institut Farallon publiée en mai 2013 révèle que certains poissons d'eaux profondes contribuent à la séquestration du carbone au fond des océans.