Les parlementaires socialistes testent sur l'opinion la piste de la fin d'une déductibilité de la CSG de l'impôt sur le revenu, affirmant qu'il s'agit là d'une question de justice sociale.
5 février 2014Le Réseau Atlantico
Best-Of du 2 au 8 novembre
Michel Taly est avocat fiscaliste au sein du Cabinet Arsene Taxand. Il est spécialiste de la politique fiscale à l’Institut de l’entreprise. Il a supervisé la réalisation du rapport de l'Institut de l'entreprise Mettre la fiscalité au service de la croissance.
Les parlementaires socialistes testent sur l'opinion la piste de la fin d'une déductibilité de la CSG de l'impôt sur le revenu, affirmant qu'il s'agit là d'une question de justice sociale.
Ce mercredi 29 janvier débutent les Assises de la fiscalité des entreprises. Pouvoirs publics et représentants du patronat négocient, entre autres, pour alléger les impôts qui pèsent sur les sociétés françaises.
Pour favoriser l'indépendance financière des femmes inactives, Najat Vallaud-Belkacem, la ministre des Droits des femmes, propose de mettre fin à la déclaration conjointe d'impôt sur le revenu pour un couple et d'opter pour l'individualisation.
La Premier ministre a annoncé la semaine dernière dans les colonnes du quotidien Les Echos "une remise à plat fiscale". Atlantico présente une première sélection des meilleures pistes de réforme.
Le Conseil d'État rejetterait l'idée d'une taxe à 75% et estime qu'aucune taxation ne pourrait dépasser les 66,66%, selon Le Figaro. Un détail qui change tout.
Alors que le plafond du quotient familial a été abaissé, Didier Migaud, le président de la Cour des comptes, propose de taxer les allocations familiales comme le revenu.
Le crédit d'impôt pour la compétitivité sur les sociétés de 20 milliards d'euros annoncé mardi divise puisqu'il présente à la fois tous les avantages et les inconvénients d’un compromis.
Le projet de loi de finances rectificative présenté mercredi par le gouvernement prévoit des hausses d'impôts censées rapporter 7,2 milliards d'euros cette année. Si les résidents étrangers, les grandes entreprises et les riches contribuables sont supposés figurer en première ligne, un rapide calcul laisse entrevoir une autre réalité...
Nicolas Sarkozy a annoncé vouloir créer, s’il est réélu, un "impôt minimum" sur les bénéfices des grandes entreprises, en particulier celles du CAC 40 qui réalisent une grande partie de leurs profits à l’étranger. Mais comment faire pour inverser une tendance qui dépasse de très loin le cadre français ?