Le jeu est éternel : le gouvernement français maintient l'illusion qu'il mène des réformes, la Commission européenne fait semblant d'y croire pour ne pas perdre la face. On pourrait penser que le délai de deux ans accordé à la France par Bruxelles pour parvenir aux 3 % de déficit participe du même jeu de faux-semblant, mais il pourrait en réalité s'agir d'un sérieux serrage de vis.
27 février 2015