Pas de plage pour Mario Draghi cet été, mais une politique monétaire de rupture qui pourrait bien bénéficier du calme estival pour se mettre en place.
13 juillet 2013Le Réseau Atlantico
Best-Of du 2 au 8 novembre
Ancien élève de l’École Polytechnique et de l’ENSAE (Ecole des statistiques), Administrateur de l’INSEE, Joseph Leddet a commencé sa carrière dans l’Administration (Ministère de l’Equipement et Ministère des Finances) avant de rejoindre le groupe bancaire Crédit Commercial de France, en tant que responsable de la Salle des Marchés « Devises » puis de « Forex Finance » (filiale commune avec la COFACE).
Depuis une quinzaine d’années, il assume une fonction de conseil indépendant pour les entreprises et les collectivités, avec pour thèmes la gestion du change, la gestion de la dette et l’appui au développement des projets, et ce soit en direct, soit avec l’appui de partenaires ou consultants spécialisés.
Il intervient par ailleurs régulièrement dans les médias (presse écrite, radios, télévisions …) et il publie le bimensuel la « Gazette des Changes » depuis une douzaine d’années.
Pas de plage pour Mario Draghi cet été, mais une politique monétaire de rupture qui pourrait bien bénéficier du calme estival pour se mettre en place.
En réclamant une ponction de 10% des avoirs des déposants chypriotes, l'Eurogroupe a totalement paralysé le système bancaire de l'île, voire provoqué sa ruine.
Des rumeurs parcourent les marchés : Mario Draghi et ses collègues réfléchissent bien à la mise en œuvre d'un mécanisme de limitation des 'spreads' (écarts de taux) au sein de la zone Euro. Le patron de la BCE arrivera-t-il à faire en sorte que l'Allemagne, la Finlande, les Pays-Bas lèvent leur veto, face au risque d'éclatement de la zone Euro ?
Les banques espagnoles ont besoin de 62 milliards d'euros pour aider le système bancaire du pays, un niveau en dessous des 100 milliards du plan de sauvetage accordé par les européens. Pourtant, les marchés restent dubitatif et l'étau se resserre sur les dirigeants européens qui n'ont désormais d'autre choix que de faire appel à la BCE.