Les magiciens et autres prestidigitateurs n'ont pas leur pareil pour nous berner et nous surprendre. Mais leurs techniques s'expliquent facilement grâce aux sciences cognitives. Et à notre attention (très) limitée.
20 février 2015Le Réseau Atlantico
Best-Of du 2 au 8 novembre
J. Kevin O’Regan est ancien directeur du Laboratoire Psychologie de la Perception - CNRS, Université Paris Descartes. Après des études en physique théorique à l’Université de Sussex et à l’Université de Cambridge, il a réorienté ses intérêts vers la psychologie expérimentale, et a rejoint le CNRS pour étudier les mouvements oculaires pendant la lecture. Ses travaux sur la stabilité perçue du monde visuel l’ont ensuite amené à questionner les théories traditionnelles de la perception, et lui ont permis de découvrir le phénomène beaucoup cité de “cécité aux changements” (“Change Blindness”). Son travail actuel concerne la conscience phénomènale en liaison avec la robotique, sujet qu’il aborde par le biais d’une approche “sensorimotrice”. En 2011 il a publié “Why red doesn’t sound like a bell” chez Oxford University Press. Il vient d’obtenir une importante subvention européenne pour avancer l’approche sensorimotrice de la conscience.
Les magiciens et autres prestidigitateurs n'ont pas leur pareil pour nous berner et nous surprendre. Mais leurs techniques s'expliquent facilement grâce aux sciences cognitives. Et à notre attention (très) limitée.