L'Espagne connait pour le troisième mois consécutif une baisse de son nombre de chômeurs. En mai, elle annonce 98 000 chômeurs de moins.
6 juin 2013Le Réseau Atlantico
Best-Of du 2 au 8 novembre
Daniela Ordonez est titulaire d’un DEA en Economie Internationale de l’Université Paris Dauphine, d’un DESS en Commerce International de l’Université Paris 1 et du Magistère d’Economie de l'Université Pontificale Catholique du Chili.
Elle a rejoint Coe-Rexecode en 2010, après une expérience de conjoncturiste au service de la Recherche économique de Natixis, au pôle Amérique latine.
Au sein du département Conjoncture, elle est en charge du suivi des finances publiques et de la problématique de la dette publique en zone euro, des pays d'Amérique latine et d'Europe du Sud (Espagne, Italie, Grèce).
L'Espagne connait pour le troisième mois consécutif une baisse de son nombre de chômeurs. En mai, elle annonce 98 000 chômeurs de moins.
Le niveau élevé de la dette publique française peut "avoir des effets négatifs sur le fonctionnement économique de la France et de la zone euro dans son ensemble" a estimé dans un rapport Olli Rehn, le commissaire européen aux Affaires économiques.
La plupart des places financières ont connu hier une journée noire marquée par des inquiétudes sur l'Espagne et la Grèce. Alors que les taux espagnols à 10 ans ont dépassé les 7% et que l'euro a chuté en dessous de 1,21 dollar, les marchés craignent-ils que le scénario grec se répète dans la quatrième économie de la zone euro ?
Deux jours après l'obtention d'une première tranche de 30 milliards d'euros par l'Europe pour recapitaliser les banques espagnoles, le gouvernement Rajoy a lancé un vaste plan de rigueur, supposé déboucher sur 65 milliards d'euros d'économies. Un premier pas vers la sortie de crise ?