29 milliards de dollars auraient été levés sur le marché obligataire européen en l'espace de deux semaines selon le Financial Times.
12 septembre 2013Le Réseau Atlantico
Best-Of du 2 au 8 novembre
Diplômé du Master en Finance de marché de Sup de Co Reims, Andrea Tuéni rejoint Saxo Banque en tant que Sales Trader il y a 2 ans. Ce spécialiste des devises et matières premières est rapidement devenu un analyste reconnu par les médias financiers de référence (BFM, Reuters, Le Figaro,…) et participe au rayonnement de l’activité du département de Sales Trading de Saxo Banque France.
29 milliards de dollars auraient été levés sur le marché obligataire européen en l'espace de deux semaines selon le Financial Times.
Alors que le FMI prévoit une récession de 0,6 % en 2013 et une croissance de 0,9 % en 2014, Christine Lagarde a déclaré lors d'un déplacement en Lituanie le 18 juillet qu'elle voyait un "avenir brillant pour la zone euro".
Avec une contraction de l'activité du PIB de 0,2% au premier trimestre 2013 et le décrochage de l'hexagone par rapport à l'Allemagne, les investisseurs pourraient bien commencer à s'inquiéter, voire à paniquer, du sort futur de la dette française.
Le cours de l'euro a chuté après que le président de la Bundesbank ait déclaré que les taux d'intérêt de la BCE pourraient baisser si le contexte économique le justifiait.
La France a emprunté jeudi matin pour plus de 7 milliards d'euros à des taux très faibles malgré sa situation économique de plus en plus préoccupante. Mais cela va-t-il durer ?
Le monde n'est plus le même. Les pays émergents comblent peu à peu leur retard sur les économies occidentales, tandis que les Européens s'appauvrissent.
Le cours de l'euro par rapport au yen n'a jamais été aussi bas depuis onze ans, signe de l'inquiétude des investisseurs. Pourtant, la politique de l'euro fort de la BCE, censée avoir handicapé les exportations, a longtemps suscité la critique. Euro fort, euro faible, que souhaiter pour les économies européennes ?
Depuis un an, l'euro est passé de plus de 1,40 dollar à un peu plus de 1,20 dollar. Face à la Chine, ou aux États-Unis qui n'hésitent pas à maintenir leurs monnaies à des niveaux plus faibles que l'euro, l'Europe doit-elle réagir ?