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21 personnes suspectées d'avoir revendu de la viande de chevaux qui avaient servi dans des laboratoires pharmaceutiques ont été arrêtées lundi 16 décembre dans le sud de la France.

Depuis le début de la crise, la pensée économique est en effervescence. Les idées et les hommes s'affrontent, souvent avec une certaine violence. Extrait de "Théories du bordel économique" (2/2).

Le tribunal de Carcassonne a retenu l'offre de reprise de Laurent Spanghero, la dernière encore en lice.

L'entreprise est en grave difficulté depuis le scandale de la viande de cheval : quelque 160 des 240 emplois de la société Spanghero sont menacés à court terme.

L'entreprise, dont le carnet de commande est vide, est à vendre.

Le ministre dénonce également le "système commercial" d'un trader "peu scrupuleux" qui "achète partout où il peut de la viande pas chère" en dépit des règles.

Cette entreprise était déjà au cœur de l'affaire des lasagnes à la viande de cheval, le mois dernier.

Le fournisseur néerlandais Windmeijer aurait livré de la viande d'origine roumaine aux entreprises yant été pris dans le scandale de la viande de cheval.

L’entreprise se dit néanmoins confiante pour son avenir.

Chaque soir de la semaine avant de quitter le bureau, les 3 chiffres du jour pour briller en société... ou à la machine à café.

L'entreprise de Castelnaudary va pouvoir retrouver ses activités de production de viande hachée, de saucisserie et d'élaboration de plats cuisinés. Mais pas d'entreposage de matières premières congelées.

Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll recevra, ce lundi, les syndicats de Spanghero, au coeur du scandale de la viande de cheval. L'objectif est de préparer le redémarrage de cette entreprise accusée de tromperie.

Les ministres de l'Agriculture et de la Consommation, Stéphane Le Foll et Benoît Hamon, recevront lundi en fin d'après-midi les représentants du personnel et les syndicats de l'entreprise Spanghero.

1500 pages de factures, où l'origine de la viande ne fait aucun doute, ont été saisies par les enquêteurs de la répression des fraudes (DGCCRF).

Le président de l'entreprise française a également estimé vendredi que le gouvernement était "allé un peu vite".

Une enquête doit désormais déterminer si le retrait d'agrément sanitaire de Spanghero, soupçonné d'être à l'origine d'une vaste "tromperie économique", est définitif.