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La production industrielle a augmenté de 1,4% après +0,2% en juillet, tandis que la production manufacturière seule a avancé de 1,6%, après un recul de 0,2% en juillet, annonce l'Insee.

Le renouveau de l'industrie ne peut pas passer par un retour à une activité manufacturière telle que nous l'avons déjà connue, mais n'est pas pour autant une idée qu'il faut abandonner. Ce sont les avantages comparatifs, en R&D ou en ingénierie par exemple, qui définiront l'évolution de ce secteur.

Si la part de la contribution au PIB du secteur manufacturier baisse en proportion au profit du secteur des services, c'est bien lui qui dynamise (de manière intensive) trois leviers fondamentaux de la croissance : la demande, les gains de productivité et les exportations.

Pendant qu'Eurostat annonce le retour de la déflation au sein de la zone euro, l'institut Markit dévoile une activité manufacturière européenne au plus bas depuis 12 mois.

L'industrie manufacturière de l'Eurozone baisse également, pour atteindre son niveau le plus bas en 12 mois.

L’économie hexagonale ne décolle pas. Pire, elle va entrer dans sa quatrième année de stagnation. Et l’Insee va confirmer cet état de fait avec des statistiques affligeantes.

Selon les derniers indices PMI qui témoignent de l'état de l'industrie d'un pays, la France se classe en dernière position sur une liste de 29 pays.

Dans le détail, l’indicateur pour l'industrie manufacturière a chuté à 50,8 points, après 51,8 en juillet. L'activité dans les services a aussi ralenti, mais dans une moindre mesure : à 53,5 points, après 54,2 en juillet.

L'activité manufacturière de nos voisins repart à la hausse au mois d'octobre, selon l'indice PMI européen. Celle de la France repart à la baisse.

L'activité des industries continue de ralentir tous secteurs confondus, et cela depuis quatre ans. Allons-nous pouvoir rebondir un jour ?

Les perspectives des prestataires de services sont négatives, une première depuis 2009.

Après une éclaircie sur les prévisions de croissance liée aux interventions de la Banque centrale européenne, la récession pourrait faire son retour dans la zone euro en 2012, et la croissance rester atone en 2013.