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Il était la cible de menaces de mort par des groupes d'extrême-droite en raison de son soutien à la politique d'accueil des migrants.

La fusillade de Munich rappelle que les violences d'extrême droite sont récurrentes en Allemagne. Un phénomène à mettre en parallèle avec les violences commises par les extrémistes salafistes tant ces groupuscules sont difficiles à surveiller et à infiltrer.

Alors que le général Piquemal, ancien patron de la Légion étrangère, avait défrayé la chronique en février dernier pour avoir participé à une manifestation interdite contre l'accueil de migrants à Calais, celui-ci a finalement été relaxé.

Lutz Bachmann avait décrit les "réfugiés de guerre" comme du "bétail" ou de la "racaille", dans un message publié sur Facebook en septembre 2014.

L’état d’urgence est une parfaite illustration de la façon dont les démocraties finissent : par glissements quotidiens, à coup de dénis et de protestations officielles de bonne foi et de forfaitures ahurissantes.

Ce lundi matin, le général de la Légion Étrangère Christian Piquemal est convoqué en comparution immédiate pour sa participation à la manifestation interdite de Calais, du samedi 6 février. La fermeté gouvernementale, loin d'être neuve, a choqué...

L’arrestation du général Piquemal, ancien commandant de la Légion Étrangère, lors de la manifestation interdite de Pegida à Calais, et sa comparution immédiate, constituent-elles une faute politique majeure ? La réaction des réseaux sociaux à cet incident laisse à craindre des effets en chaîne inattendus.

Les anti-migrants se mobilisent dans plusieurs villes d'Europe mais ne sont que quelques dizaines à Calais.

Des commerces ethniques ont notamment été attaqués.

Le cliché a été publié, mardi 20 janvier, par le tabloïd allemand "Bild".

Kathryn Oertel, porte-parole du mouvement, a confirmé l'authenticité de la photo, la qualifiant de "blague".

L'écrivain Renaud Camus a tenu dimanche 18 janvier une conférence de presse à laquelle assistait Melanie Dittmer, représentante du mouvement allemand Pegida.

Le mouvement Pediga, contre l'islamisation de la société allemande, a été interdite en raison de menaces d'un attentat terroriste.

Le mouvement "Pegida" fait débat en Allemagne, par son positionnement rejetant radicalement l'islam et ses valeurs. Malgré les tensions communautaires en France, aucun mouvement d'une telle ampleur n'a vraiment réussi à émerger, malgré des tentatives.

Chaque semaine, le mouvement gagne en force tandis que les contre-manifestations s'organisent.

Les mouvements de rejet du fait migratoire prennent de plus en plus d'ampleur, comme en témoigne le succès des manifestations menées sous la bannière de Pegida en Allemagne, et la montée en puissance du parti UKIP au Royaume-Uni.

Samedi 19 juillet dans le quartier de Barbès une manifestation pro-palestinienne - pourtant interdite par le ministère de l’Intérieur- a dégénéré. Des scènes de guerre opposant police et manifestants ont eu lieu. Pour la seule compagnie CRS n° 31, 34 de ses membres, soit la moitié de l’effectif, ont été fortement contusionnés. Déjà le 2 juillet, 2 à 300 personnes avaient caillassé les forces de l’ordre, dans une indifférence quasi générale. La violence s'installe-t-elle à Paris ? Retour dans le deuxième volet de notre série sur cette incroyable journée au cours de laquelle deux policiers ont failli perdre la vie.