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Au début de la guerre, Vladimir Poutine a beaucoup utilisé la rhétorique de la protection de la langue russe et des Ukrainiens russophones pour justifier son invasion. Son action a finalement permis de renforcer forcement la langue ukrainienne.

Des référendums d'annexion par la Russie dans le Donbass sont programmés dans l'Est de l'Ukraine pour la fin du mois de septembre. La région de Kherson est également concernée par ces scrutins.

Les forces russes se sont retirées de certains villes dans la partie Est de l'Ukraine, alors qu'une contre-attaque a permis de reconquérir certains territoires dans la région de Kharkiv.

Le BMPT « Terminator » est utilisé dans le Donbass par les forces russes en Ukraine. Ce char de dernière génération permet notamment de protéger les autres blindés russes face aux missiles ukrainiens.

Intenses bombardements dans le Donbass

Les troupes russes se renforcent autour du Donbass, le prochain objectif militaire de Vladimir Poutine. L’Ukraine se prépare face à cette menace. L’armée russe s’est repositionnée et en partie régénérée après son retrait des régions du Nord du pays.

De nouveaux bombardements ont touché la ville de Dnipro et le site de l’aéroport ce dimanche 10 avril en Ukraine. « Les missiles continuent de voler », selon les précisions du gouverneur régional sur Telegram, ajoutant que le nombre de victimes est en train d'être déterminé.

L’Ukraine est toujours « prête » pour négocier avec Moscou, malgré les exactions de Boutcha et le bombardement sur le site de la gare de Kramatorsk.

La Russie a annoncé qu'elle allait concentrer son offensive sur l’Est de l’Ukraine.

Le ministère de la Défense russe a précisé les nouveaux objectifs de l’« opération spéciale » menée en Ukraine. L'adjoint au chef de l'état-major russe, Sergueï Roudskoï, a annoncé que les objectifs initiaux de l'opération militaire avaient été atteints.

Cette semaine, notre chroniqueur Alexandre del Valle s'est entretenu avec Léonardo Dini, professeur de droit franco-italien et expert de politique internationale présent sur le front de l'Ukraine, l'un des meilleurs connaisseurs de la géopolitique russo-ukrainienne. Actuellement réfugié à Lviv, dans l'extrême-ouest du pays avec sa femme ukrainienne, après avoir fui Kiev, sous le feu de l'armée russe, il nous a fait part tant de ses analyses géostratégiques et politiques que de ses craintes quant à certains scénarii possibles peu rassurants. Le point sur une crise gravissime, fruit de 25 ans de dégradation progressive des relations russo-occidentales et russo-atlantiques depuis la fin de la Guerre froide

Les tensions montent à l'est de l'Ukraine, où les incidents armés meurtriers entre les militaires ukrainiens et les séparatistes pro-russes sont quasi quotidiens. C'est dans ce contexte tendu que la Russie a décidé de mener d'importantes manoeuvres militaires à proximité.

La capture de parachutistes russes en territoire ukrainien a marqué un tournant dans le conflit. De soutien ambigu aux séparatistes, la Russie est passée dans la catégorie d'Etat belligérant.

Dans le cadre d'un conflit, le choix des mots revêt une importance politique majeure. C'est pourquoi, en dépit de la situation dans l'Est ukrainien, les puissances occidentales évitent d'utiliser le terme "d'invasion", souhaitant parvenir à un règlement pacifique de la situation.

Ce lundi le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov a notamment estimé que les autorités ukrainiennes « enfreignent grossièrement » les accords de Genève.