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Scienceil y a 8 heures
Les autorités et les scientifiques assistent à une conférence simultanée avec les États-Unis, après la révélation des premières images de l’espace profond capturées par l’Observatoire Vera Rubin au Chili, à Santiago, le 23 juin 2025. L’équipe à l’origine de l’Observatoire Vera Rubin, très attendu, a publié ses premières images ce 23 juin 2025, dévoilant des vues saisissantes de régions de formation d’étoiles ainsi que de galaxies lointaines. Fruit de plus de deux décennies de travail, ce télescope géant, financé par la National Science Foundation américaine et le département américain de l’Énergie, est installé au sommet du Cerro Pachón, dans le centre du Chili, où le ciel noir et l’air sec offrent des conditions idéales pour observer le cosmos.
Les autorités et les scientifiques assistent à une conférence simultanée avec les États-Unis, après la révélation des premières images de l’espace profond capturées par l’Observatoire Vera Rubin au Chili, à Santiago, le 23 juin 2025. L’équipe à l’origine de l’Observatoire Vera Rubin, très attendu, a publié ses premières images ce 23 juin 2025, dévoilant des vues saisissantes de régions de formation d’étoiles ainsi que de galaxies lointaines. Fruit de plus de deux décennies de travail, ce télescope géant, financé par la National Science Foundation américaine et le département américain de l’Énergie, est installé au sommet du Cerro Pachón, dans le centre du Chili, où le ciel noir et l’air sec offrent des conditions idéales pour observer le cosmos. © AFP or licensors
Astronomie

Pourquoi les premières images de Vera Rubin marquent un tournant dans l’exploration astronomique

L’Observatoire Vera-C. Rubin, récemment inauguré au Chili, vient de dévoiler ses premières images, saluées pour leur qualité exceptionnelle. Mais au-delà de la beauté des clichés, c’est un changement d’échelle qui s’opère : doté d’une caméra de 3,2 milliards de pixels et d’un grand angle hors norme, le télescope vise à produire une quantité inédite de données astronomiques dans le cadre du Legacy Survey of Space and Time (LSST). Il ne s’agit pas seulement d’observer, mais de cartographier l’univers en continu, pour traquer les astéroïdes menaçants, étudier la matière noire ou scruter les confins du Système solaire. Ultra-productif, installé sur l’un des meilleurs sites d’observation de la planète, le Rubin Telescope pourrait bien, à l’instar du James Webb ou de Hubble, faire émerger des découvertes que nul ne soupçonne encore. Une machine à explorer l’inconnu.

Pourquoi les premières images de Vera Rubin marquent un tournant dans l’exploration astronomique