Fulgencio Batista, celui que l’imaginaire collectif pétri par la propagande castriste considère comme un dictateur sanglant, à la solde des États-Unis et complice de la mafia, fut un personnage bien plus complexe que cela. Métis aux origines misérables, sergent révolutionnaire, président démocratiquement élu, écrivain autodidacte, homme d’État et putschiste autocrate, "El Hombre" accumulait les paradoxes. Jacobo Machover fait le tableau de cet homme méconnu, dans "Cuba de Batista à Castro", publié chez Buchet Chastel.
14 octobre 2018